JO 2012 : Le symbole pour la candidature de Paris
Publié le mardi 28 septembre 2004 à 09h22min
Une colonne haute de 80 mètres, oscillant au vent, composée d’anneaux géants gonflables dont les 5 derniers portent les couleurs olympiques, tel est le "repère" choisi par le groupement d’intérêt public (GIP) "Paris 2012" pour symboliser la candidature de la capitale française aux JO d’été.
Léger, visible à 10 kms à la ronde, cet édifice éphémère sera installé en janvier sur le site des Batignolles (17 eme arrondissement) qui abritera le village olympique si Paris l’emporte, a indiqué lundi Essar Gabriel, directeur général adjoint du GIP qui prépare le dossier de candidature, en dévoilant le projet victorieux.
C’est une jeune équipe française constituée autour des architectes Yves Pagès ( 29 ans) et Benoît le Thierry d’Ennequin, qui a remporté le concours ouvert du 1 er juin au 6 septembre, et auquel pouvaient participer les créateurs du monde entier.
1870 équipes s’y étaient inscrites, 407 projets émanant de 87 pays ont été reçus et 279 soumis au jury ad hoc (créateurs, sportifs, responsables politiques et économiques...) constitué pour le choix final.
L’objectif de Paris 2012 était de matérialiser l’engagement de Paris dans la course aux jeux par un premier geste architectural concret, inscrit dans son paysage au moins jusqu’au rendez-vous décisif du CIO à Singapour le 6 juillet 2005. Paris saura alors si elle a été préférée comme "ville-hôte" à ses quatre rivales, Londres, Madrid, Moscou et New-York.
Très contraignant, le cahier des charges du "repère" demandait une construction démontable, mais aussi accessible au public (au moins 20 personnes simultanément), qui puisse être édifiée en trois mois, et d’un coût ne dépassant pas 900000 euros.
Haubanée avec des câbles en kevlar, la "colonne" pneumatique ( Essar Gabriel proscrit le mot "tour") s’élancera d’une plate-forme fixe, de quinze mètres de hauteur, accessible au public par ascenseur.
Aux côtés du responsable de Paris 2012, se trouvaient Jean-Pierre Caffet, adjoint (PS) au maire de Paris chargé de l’architecture et Françoise de Panafieu, maire (UMP) du 17 eme qui a marqué sa grande satisfaction à voir des terrains ferroviaires de son arrondissement jusqu’ici laissés à l’abandon choisis pour l’accueil des athlètes.
Médaille d’or à Athènes, le kayakiste Tony Estanguet (C1) a relevé l’importance du village dans la vie des champions et la réussite des jeux.
Le Pavillon de l’Arsenal, où a été dévoilé le repère 2012, va abriter une exposition regroupant les propositions qui ont fusé dans le concours d’architecture : cube cyclopéen fait d’échafaudages métalliques, jeux de miroirs, chariots élévateurs, ballons formant des nuages...
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