Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Marathons » Les 20 km de Maroilles, tout, sauf une journée de repos

Les 20 km de Maroilles, tout, sauf une journée de repos


Publié le vendredi 30 avril 2010 à 14h14min

agrandir

Rendez-vous incontournable du 1er mai, les 20 km de Maroilles ont acquis au fil des éditions une notoriété qui permet d’attirer chaque année quelques-uns des meilleurs spécialistes africains des courses hors stade. Le millésime 2010 (demain, 15h) n’échappera pas à la règle.




Ceux qui sont déjà venus à Maroilles frissonnent à la simple évocation de son nom. Véritable juge de paix de l’épreuve, la côte du Grand-Fayt, positionnée au quatorzième kilomètre, en a, il est vrai, déjà fait souffrir plus d’un. C’est souvent à sa hauteur que se dénouent les plus belles bagarres.

Chaque année, ils sont malgré tout de plus en plus nombreux (environ 4500) à venir s’y frotter ou plus modestement (plus de 25000 spectateurs) à se contenter d’en prendre plein les yeux. Et si, à l’arrivée, ils ne sont qu’une poignée, une dizaine tout au mieux, à pouvoir prétendre y triompher, tous savent en prenant le départ qu’il s’agira de tout, sauf d’une journée de repos.

La part belle aux régionaux

Pas de fête du Travail donc, mais une grande fête de la course à pied avec quelques phénomènes venus d’Afrique pour pimenter le tout et donner du sens à la perpétuelle chasse aux records. Si les 58’09’’ de Dennis Ndiso, en 2008, s’annoncent difficiles à effacer, les candidats à l’exploit ne manquent pas et le Kenyan Dennis Musau (anciennement plus connu sous le nom de Mwanzia) possède le profil idéal avec un record personnel en 58’06’’. Quatrième dans l’Avesnois en 2008 avec un chrono de 59’48 et tout frais lauréat des 20 km de Lausanne (60’50’’), son compatriote Allan Ndiwa sera lui aussi un homme à surveiller. « Tout dépendra de la météo, confie le responsable du plateau, Gérard Fremaux. On annonce un rafraîchissement pour ce week-end. Il faudra voir s’il y a ou non du vent. Mais c’est vrai que le record masculin paraît bien accroché. Celui des filles pourrait plus facilement tomber si les conditions sont réunies ». Il est vrai qu’avec une référence personnelle meilleure que le record de l’épreuve (68’49’’) sur une distance pourtant supérieure (68’16’’ sur le semi-marathon), la Kenyane Caroline Cheptonui Kilel possède de sérieux atouts. Et elle ne manquera pas de concurrence puisque les deux premières de l’édition précédente, ses compatriotes Sarah Chepchirchir et Louise Kangogo, seront de nouveau de la partie.

Si les Africains devraient comme d’habitude se disputer les premières places, ils ne constitueront pour autant pas le gros de la troupe, le comité d’organisation ayant souhaité depuis l’an passé faire de nouveau la part belle aux régionaux. « On a limité les invitations internationales à une dizaine d’athlètes tant chez les femmes que chez les hommes », confirme Gérard Fremaux. Et nul doute que le fait d’avoir retrouvé un label national devrait permettre d’attirer quelques coureurs français qui viendront chercher une qualification pour les championnats de France de la spécialité, ou tout simplement marquer des points pour leur club. Quelles que soient leurs motivations, ils seront donc encore nombreux à ne pas chômer demain du côté de Maroilles.

* Article publié par David Delporte


Voir en ligne : La Voix des Sports

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?