Marathon des Grands-Crus : Vassard a défendu son titre
Publié le dimanche 22 octobre 2006 à 20h26min
Vainqueur en 2005, Vincent Vassard n’a pas tremblé pour remporter une seconde fois le marathon des Grands-Crus, dans un temps similaire à l’année dernière (2h38’).
Pour une fête comme celle des Grands-Crus, où les meilleurs coureurs longue distance s’élancent en même temps que des anonymes sans chrono dans la tête, mais avec des idées de déguisement toujours remarquables, rien ne vaut quelques rayons de soleil. Si la journée de vendredi avait été pluvieuse, on a eu droit à un samedi plus proche de l’été indien, comme si le ciel avait voulu sublimer les paysages qu’empruntaient les forçats de la route. Des courageux qui n’hésitent pas à glisser un petit mot sympa aux bénévoles, ou à feindre de prendre un raccourci qu’ils savent qu’ils n’emprunteront jamais, juste pour la beauté du défi de ces fameux 42,195 kms.
Pour ceux qui visaient la victoire, la course a d’abord été un round d’observation où certains ont tenté de poser des banderilles, mais sans forcément de répercussions immédiates. Ils étaient d’ailleurs encore huit en tête au passage à Gevrey, après 50 minutes de course. Frédéric Renard (militaire dans l’arme du matériel à Besançon) était dans ce bon groupe où « deux ou trois coureurs ont essayé de poser des mines, mais à chaque fois, en amortissant les attaques, le groupe se reformait ». Du coup, au premier passage à Vougeot (km 18), l’incertitude était encore de mise sur le vainqueur, « même si on sentait que Vincent (Vassard) avait un peu de marge », poursuivait Frédéric Renard, qui ne savait « pas trop à quoi s’attendre concernant les Parisiens et le Savoyard qui étaient en tête ».
Ferrer ne déçoit pas
Au retour sur Vougeot, Vassard (champion de France de marathon par équipes avec Petitjean et Raymond en mai dernier) accélérait au train et passait au km 30 avec 30" d’avance sur le coureur de Flagey Didier Vianello (AC Chenôve) et 1’20" sur le Dijonnais Frédéric Renard, « pas mécontent de se trouver sur le podium, même si je visais une place dans les cinq ». La barrière du 30 ème kilomètre n’allait pas inverser la donne, même si Renard se replaçait deuxième en doublant Vianello à Fixin. Vincent Vassard pouvait tranquillement savourer sa deuxième victoire à Marsannay, et au passage son quatrième titre consécutif de champion de Bourgogne.
Pour la course féminine, le suspense allait durer beaucoup moins longtemps. Dès Gevrey-Chambertin, Isabelle Ferrer avait fait le trou, se plaçant déjà dans les vingt premières du scratch. Après un peu plus de trois heures d’effort, elle signait un superbe 3h02’20" pour son premier marathon, à une petite minute du record d’Anne Dieltens. Heureuse de finir plutôt fraîche après un tel effort, la Dijonnaise ne pouvait toutefois masquer une petite déception. « Je suis partie sur de bonnes bases jusqu’à mi-parcours, mais autour du 25 ème km, je me suis un peu endormie au sein d’un groupe. J’ai bien fini (autour de 4’ au 1000 m), mais pas pour venir titiller le record ».
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