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Marathon du Ballon d’Alsace : Eich sans enthousiasme

Publié le lundi 12 juin 2006 à 14h27min

C’est la huitième fois que Lionel Eich s’impose à ce Marathon du Ballon d’Alsace. Sauf que là, il est arrivé sans joie sur un parcours aux nouvelles normes qui ne l’enthousiasme guère. Explications.

Cette année le parcours ne l’a pas vraiment enchanté. Pourtant, Lionel Eich en est le roi, avec ses sept victoires de rang et son record à 2h54. Ces sentiers et ces cols, il les connaît par coeur, il les aime pour les avoir apprivoisé à force de les fouler. Cette année, du fait de la présence de la gélinotte des bois, le tracé a dû être changé, enlevant une partie de son charme, une côte importante, de la diversité. Et Lionel Eich le regrette.

Parcours en question

« J’ai manqué de motivation », confie-t-il. Le petit piquant habituel, qui le poussait à s’inscrire encore et encore sur cette course, ce qui le fait avancer à chaque fois aujourd’hui sur ces 42,195 kms, faisait défaut. Il ne pouvait pas s’élancer dans la course à un nouveau record. Celui-ci ne lui plaît guère, s’il le trouve plus facile il n’y trouve plus les mêmes attraits. Hier il s’est même permis de flâner en un petit 3h06’02".
« Je suis à plus de dix minutes de mon temps record, j’en ai profité pour mieux apprécier le paysage. Il est magnifique. Aux ravitaillements je me suis même arrêté ». En haut du Ballon d’Alsace, il s’est même permis un petit arrêt bisou avec le fiston. A l’écouter, il aurait joué au touriste, des secondes perdues ici et là qu’il n’aurait jamais laissées en d’autres temps pas si éloignés. Il gère juste son avance sur les autres.

Découverte dans la douleur

Cette fois, contrairement aux années précédentes, il n’a pas couru contre les autres, même s’il s’est de suite retrouvé seul. Il s’est appliqué à maintenir son principal concurrent à plusieurs minutes. David Wamster termine en 3h26’07". C’était son premier marathon, lui qui n’avait jamais dépassé la distance des Crêtes vosgiennes. « C’est une belle course », parvient-il à dire, alors qu’il est épuisé, tenant à peine debout.
« Ma limite ne dépasse jamais les deux heures de course, au-delà j’ai dû puiser dans mes réserves. C’est dur sur un terrain aussi technique. Les chemins sont cassants, ils sollicitent beaucoup les muscles ». Il devance le belge Thierry Paques, à 3h27’28".

Guyon : essai concluant

En course d’ouverture, pour le Tour de la Vallée de la Doller, Jean-Luc Guyon s’est invité à la dernière minute pour une victoire qu’il ne comptait pas encore à son palmarès. « Le matin j’ai aidé ma copine à installer son stand pour le marché aux puces à Zillisheim. Mais je me voyais mal y passer toute la journée alors je suis venu ici ». Lui aussi a couru tout seul, du début à la fin. Il termine en 1h04’23". Un chrono qui ne l’enthousiasme guère. « La semaine dernière j’ai couru un 15 km difficile à Quimperlé. Je termine troisième et n’ai pas vraiment récupéré. Surtout avec cette chaleur... » Il termine devant Dominique Lemblé (1h05’29") et Messaoud Khalfoun (1h06’25"). Quant au Marathon, il perd son président, Guy Klingler.


DNA

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