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Marathon du Lac d’Annecy : Succès au rendez-vous avec plus de 3000 classés

Publié le mardi 20 avril 2010 à 05h20min

Dimanche, le Marathon du Lac d’Annecy célébrait sa 31 ème édition. A cette occasion, les organisateurs ont enregistré un nombre record d’inscription. Si par rapport à l’an passé, ils souhaitaient voir celles-ci augmenter, ils ne s’attendaient pas à un tel succès.

1848 inscrits en 2009, contre 3050 cette année. Une augmentation de 70 % à laquelle ils ne trouvent pas d’explication vraiment concrète. Selon eux, elle résulterait plutôt d’une multitude de facteurs, qui cumulés auraient abouti à ce chiffre qui, sans contestation possible va placer le Marathon du Lac d’Annecy dans le top 10 des marathons Français, tant d’un point de vue quantitatif, que qualitatif. Au titre des éléments qui pourraient placer Annecy à ce rang, André Monier, directeur du marathon évoque le cadre exceptionnel, où s’insère le parcours, des conditions météo idéales depuis 8 ans, censées favorisées la performance de chacun et sublimant l’environnement de cette cité savoyarde ceinte par les Alpes saupoudrés de neiges éternelles, un surcroît de concurrents d’Ile de France et de l’étranger, un circuit propice à la performance, une étape du dernier Tour de France autour du Lac, qui aurait également véhiculer une image positive d’Annecy. Toutefois, à l’avenir et ce pour des raisons liées à la configuration du circuit, conçu sous la forme d’un aller-retour, les effectifs en resteront là, car dès lors que les concurrents commencent à se croiser à l’issue de la mi-course, il faut qu’ils demeurent à l’aise et que personne ne se gênent.

Or, un peloton plus conséquent ne manquerait pas de générer des troubles, puisque la voie empruntée reste assez étroite. Ce qui nuirait à l’atteinte des objectifs de tous les participants. Ce qu’André Monier, en apologue de l’athlétisme ne saurait admettre. D’ailleurs à dessein de mettre à l’aise tous les concurrents et de les stimuler dans la recherche de leur quête chronométrique, des nouveautés ont été apportés à cette épreuve qui prend désormais une tournure moins martiale dans son déroulement. En plusieurs points du tracé, des animations musicales redonnent de l’entrain aux troupes et attirent plus de spectateurs, prompts à encourager ces marathoniens, dont le prénom apparaît sur le dossard. Toutefois, ça n’ira pas plus loin. S’il tient à cœur aux organisateurs de concevoir un rendez-vous sportif, synonyme d’une fête, ils ne désirent pas le transformer en une bacchanale, où les ravitaillements regorgeraient de nectars et autres produits du terroir. Si, au plan compétitif, un plateau avait été constitué, parce que les records féminin et masculin du marathon ne correspondent pas aux standards internationaux, avec un temps de 2h39’23’’ chez les femmes et de 2h14’26’’, chez les hommes, il avait été confié à Yannick Perroteau, agent agrée auprès de la FFA, la responsabilité de réunir des Kenyans susceptibles de faire mieux.

C’est-à-dire de se rapprocher des 2h13’ et des 2h35’. Toutefois, toute l’attention ne s’est pas concentrée sur des athlètes de haut niveau, puisque tous les coureurs qui en 2009 avait réalisé moins de 2h35’ ont été pris en charge par l’organisation, dans l’espoir qu’ils progressent et qu’accompagnés d’autres participants, le nombre de concurrents aux alentours des 2h30’ augmentent. Au sein du plateau figurait Wilson Onsare, 31 ans, une vieille connaissance qui en 2003 avait connu son heure de gloire, lorsque au Marathon de Paris, il avait servi de lièvre à Benoît Z durant les 42,195 km, avant que le Marseillais prenne le meilleur sur lui dans la dernière ligne droite et décroche la seconde place en 2h06’32’’. 7 ans plus tard, de quoi allait-il être capable, quand bien même il réussit cette année 2h14’ au Marathon du Lac de Tiberiàs, réputé difficile. A noter également la présence de Benjamin Bitok, 27 ans, titulaire d’un record de 2h14’ et d’Emili Rotich, 31 ans, auteur d’un chrono de 1h10’50’’ sur semi et qui se lançait là pour la première fois sur Marathon.

Toujours au contact des leaders, Yannick Perroteau suivra avec attention leur progression et sera donc en mesure de relater précisément la course : « C’est parti sur des bases de 2h13’50’’. Ils sont passés en 9’32’’ au 3 ème km, 15’45’’ au 5 ème, mais ensuite cela a ralenti, puisqu’au semi ils étaient en 1h07’40’’. Dès qu’ils ont longé le Lac, ils ont dû lutter contre le vent et Onsaré a rapidement lâché prise, victime d’une contracture à la cuisse. Il finira en 2h29’. Au retour, Bitok s’est retrouvé seul dès le 27 ème km. Il a essayé de revenir au contact en alignant des km en 3’08’’. Au 30 ème, il était repassé sur des bases de 2h14’, mais sur la fin, il a payé ses efforts et il a gagné en 2h15’22’’ ». Il précède Jackson Rono, 2h18’05’’ et le Belge Eric Gerome, 2h20’27’’.
Quand Wilson Onsare franchira la ligne d’arrivée en 7 ème position et en 2h29’50’’, une question s’imposera : pourquoi un athlète, qui a couru en moins de 2h07’ en est-il réduit à boucler un marathon de la sorte ?
« Après Paris en 2003, il s’est mis en relation avec un manager américain et il a couru trop de marathons et de semis lucratifs. Il s’est blessé et il n’a jamais pu revenir à son plus haut niveau. Désormais, il va devoir se contenter de marathons annexes » : commente Yannick Perroteau.

Quant à Emili Rotich, elle parviendra à améliorer le record féminin de l’épreuve, pour le placer à 2h37’06’’. « Elle est partie trop vite. Elle devait passer en 1h17’ au semi, mais elle l’a rejoint en 1h16’. En l’absence de lièvres, elle a pu se placer dans un groupe de garçons, où se trouvait le Canadien Christophe Suquet. Mais à partir du 30 ème km, quand ils sont partis, elle n’a pas pu suivre et seule, elle a payé son erreur commise en début de course. Bon, il s’agit d’une erreur classique que commettent souvent, ceux qui découvrent le marathon » : décrypte l’agent Perroteau. Elle devance Karine Bellego du CJF Fleury-les-Aubrais, 2h48’19’’ et la Russe Jeanna Malkava, 2h51’45’’. Au final, 7 coureurs termineront en moins de 2h30’, contre 7 sous les 2h35’ en 2009, puis 44 au-dessous des 2h45’ et 194, sous les 3 heures.

* Article publié par Christophe Rochotte


Voir en ligne : Run in Live

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