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Marathon du Mans : Mestapha Oumouni vainqueur


Publié le lundi 24 octobre 2011 à 08h46min

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Dans la foulée des pilotes. Des conditions climatiques idéales, des tracés plus roulants... Il n’en fallait pas plus pour faire pleuvoir les records sur le marathon comme sur le semi.




Une petite minute après la scène de liesse des All Blacks, meilleurs rugbymen du monde, le Marocain Mestapha Oumouni transforme l’essai. « Je vis au Maroc mais chaque année, je viens trois semaines en France pour valider mes études et courir des marathons ».

La tête et les jambes pour le futur « thésard » en mathématiques appliquées. Pourtant, Oumouni n’a pas calculé. Il est parti comme une balle, accompagnant même les meilleurs semi-marathoniens en début de course. Tactique payante avec un nouveau chrono référence en 2h31’54". « Mon record datait de l’an dernier à Caen, où j’avais fait 2h35’ environ ». Record made in Sarthe aussi avec Hervé Hauvieux (2h34’37") et Dominique Guillier (2h39’21"), 3ème comme l’an passé mais... 2’30 plus vite. Jolie mêlée.

Le Semi des trois records

Landemaine, Brochard, Chevreau... trois hommes pour un coup fin. Les trois joggeurs forts du tout premier semi-marathon des 3 Circuits. Il faudra attendre le 15ème kilomètre pour qu’un coup d’accélérateur de l’ex-triathlète Hermann Landemaine (Intrépide Pré-en-Pail) au niveau d’Arnage étire sensiblement mais suffisamment la triplette de tête. Et si Brochard avouera « avoir été un peu juste pour recoller » et Chevreau « s’être mis carrément dans le rouge sur la fin », nos trois fuyards auront tous les trois la banane à l’arrivée.

Et un (1h10’21"), et deux (1h11’21"), et trois records (1h11’53") perso battus. Ils feront des émules dans le peloton au point de mettre un moment en doute la longueur du parcours. « Après deux jours de marquage officiel, nous avons reçu le label FFA, répond sans sourciller l’organisateur Tony Mogis. Notre parcours est on ne peut plus conforme ». Il est juste très roulant avec une montée du Dunlop et un vent de face en moins.

Lacorre, la vie en rose

Alors que l’immense vague rose des Demoiselles du Bugatti gesticule à tout va pour un échauffement version « step », la duathlète Nathalie Lacorre (Athlé 72) reste de marbre sur la ligne de départ. Dans sa bulle, elle attend juste le coup de pétard libérateur pour prendre ses jambes à son cou. « Mon objectif était vraiment de partir très vite ». Contrat rempli avec le « maillot à pois » en haut du Dunlop et la seule Sabrina Zali dans le rétro lors de la rapide descente. « Je m’étais fixée dans les dix mais quand j’ai vu le listing de départ, je me suis dit pourquoi pas le Top 5 ».

À la mi-course, le top 2 semble acquis. Reste à se débarrasser de la jolie sangsue Zali. « J’ai accéléré dans le dernier kilomètre sans vraiment connaître le tracé du circuit. Je suis vraiment très fière de cette victoire. C’est tellement grisant de se retrouver en tête d’une course. Je n’en ai pas l’habitude ». Nathalie Lacorre, première « demoiselle d’honneur » sur un 4 kilomètre avalé en 14’32". La vie en rose. « C’est marrant car avec Tri Sud 18, on nous appelle les Pink et on court en rose ».

* Article publié par Philippe Panighini


Voir en ligne : Ouest France

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