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Marathon du Médoc : Le règne d’Antoine et de Vasseur


Publié le lundi 13 septembre 2010 à 20h42min

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L’épreuve n’a pas échappé aux deux grands favoris. Cinquième succès pour David Antoine, dixième pour Nathalie Vasseur, ce Médoc 26 ème du nom ne pouvait échapper autant chez les hommes que chez les dames à ces deux grandissimes favoris.




Ils ont régné sans partage sur cette épreuve, dont la rudesse sur ce parcours vallonné et aux sols différents n’est plus à démontrer. On ne vient pas à Pauillac pour réaliser un temps. On s’y présente avec la seule ambition de l’emporter. C’est pourquoi les ravis de la crèche du seul chrono refusent de participer à l’un des marathons les plus conviviaux et festifs au monde.

Les journalistes étrangers commencent à s’intéresser de près à cette course aussi réputée qu’atypique. Une journaliste d’un hebdomadaire allemand n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. « Vous seuls Français êtes capables d’allier le sérieux d’une organisation sans faille, les qualités sportives pour parcourir un marathon, et l’envie de faire la fête avec le vin au cœur de ce rendez-vous magique. Chez nous, ce serait impossible. On est trop sérieux ». Un compliment qui ravira les organisateurs.

L’exploit de Romain Laborde

On n’oubliera pas de signaler chez les masculins la troisième place de Romain Laborde, l’un des locaux de Cantenac. Non licencié, il s’entraîne seul. Aussi, samedi à l’arrivée, il était sur son petit nuage. Car c’est un véritable exploit qu’il a réalisé : « Je suis chef d’entreprise, alors je n’ai pas le temps de m’entraîner dans un club. Je cours pour le plaisir et je ne m’attendais pas à réussir une telle performance aujourd’hui. Même si on en rêve, cela tient plus de l’improbable. J’avais décidé d’être ambitieux, alors je me suis accroché aux cinq premiers et les circonstances de course m’ont été favorables. Pourtant, je peux affirmer que c’est un marathon très dur. Je ne réalise pas encore ce qui m’arrive. Quand j’aurai bu deux ou trois verres de bon vin, je pense que ça ira mieux ». Et oui, le vin n’est-il pas le meilleur des médicaments !


Voir en ligne : Sud Ouest

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