Marche : Yohann Diniz se sépare de Langlois
Publié le mercredi 29 octobre 2008 à 11h12min
Le marcheur français, Yohann Diniz, a mis un terme à cinq années de collaboration avec son entraîneur Denis Langlois. Il souhaite se préparer différemment pour les prochains Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Le spécialiste français du 50 km marche, Yohann Diniz, s’est séparé de Denis Langlois, son entraîneur depuis cinq ans. Très marqué par son abandon durant les Jeux Olympiques de Pékin en août dernier, Diniz met à jour la fracture qui existait depuis bien plus longtemps avec son coach : « Depuis 2006, c’était devenu un peu compliqué. On essayait d’arrondir les angles, on ne se disait pas franchement les choses et ça nous bouffait tous les deux » a t-il expliqué à L’Equipe. Ça n’a rien à voir avec Pékin, c’est plus ancien. On en avait déjà discuté à Göteborg. Ça n’a pas été la joie en 2007, on a retrouvé un peu de complicité cette année, il y a eu de très bons moments mais la boucle est bouclée. Je préfère arrêter et garder un ami. J’avais envie de voir autre chose pour repartir sur quatre ans ». Diniz va désormais chercher un nouveau coach pour préparer les nouvelles échéances que sont la Coupe d’Europe du 20 km à Metz fin mai et les Mondiaux de Berlin en août.
Denis Langlois est amer
Denis Langlois ne digère pas sa séparation avec Yohann Diniz après cinq années de collaboration. Il ne mâche pas ses mots au moment d’évoquer cette situation délicate. Yohann Diniz a parlé le premier. Le marcheur français, spécialiste du 50 km, a décidé de ne plus collaborer avec Denis Langlois, son entraîneur depuis cinq saisons. Si Diniz tente d’apaiser cette situation critique, Denis Langlois, lui, ne cache pas sa déception : « Je suis super amer de son comportement. Je le trouve ingrat, dit-il dans L’Equipe. Moi, je l’ai protégé, j’ai pris beaucoup de choses sur moi. Il parle d’amitié mais, alors, on ne filtre pas les appels pendant deux mois, on n’a pas peur de se dire les choses, même quand elles sont difficilement audibles. Je ne lui reproche pas son côté business. Mais il ne faut pas perdre son âme ». Selon Langlois, les paroles du champion d’Europe 2006 n’ont rien arrangé entre les deux hommes : « Yohann doit avoir l’impression d’avoir crevé l’abcès, il l’a à peine ouvert. Je lui souhaite de réussir mais on aurait dû arrêter avant. Pas dans ces conditions ».
Voir en ligne : Sport 365
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