Mehdi Baala : « J’étais euphorique »
Publié le vendredi 14 septembre 2007 à 16h39min
Brillant en Golden League à Zurich et bien que fatigué, Mehdi Baala a tenu à prendre part au 1500 m du Décanation, samedi dernier. La fin de saison est proche pour l’homme aux pointes roses qui devrait déclarer forfait pour le meeting de Bruxelles en raison d’un coup de froid.
Mehdi Baala, votre présence à Charléty en a surpris plus d’un. Quand avez-vous décidé de vous aligner sur ce 1500 m du Décanation ?
On m’avait proposé de venir au Décanation lors des Mondiaux, mais j’estimais à l’époque que cela venait un peu tôt après Osaka. J’avais préféré dire non dans un premier temps. J’ai prévenu les organisateurs que je ne viendrais pas. Ils m’ont recontacté après les Mondiaux. Je leur ai dit que je donnerai ma réponse définitive après le meeting de Zürich. Je pensais que pour eux c’était trop tard. Ils m’ont finalement rappelé pour me dire que c’était bon, que je pouvais participer. Mais je ne voulais pas que quelqu’un vienne (en l’occurrence Mounir Yemmouni) et qu’il ne coure pas. J’ai demandé à ce qu’il ait un dédommagement pour ne pas avoir couru. J’espère que cela a été fait.
Cela n’a pas été trop compliqué d’enchaîner deux courses en quelques heures ?
Après Zurich, j’étais euphorique. J’étais content d’avoir gagné, mais je sais que je ne le referai pas dix fois. Le voyage a été long. J’ai eu une heure pour me poser. A ce niveau-là, ç’a été mal organisé.
Vous êtes arrivé à quelle heure à Paris, samedi dernier ?
A 14 heures. Pour courir à 17h30. Je suis parti de l’hôtel pour l’aéroport de Zürich ce matin à 8h. L’avion était à 10h. Après, vous connaissez Paris et ses embouteillages. J’ai juste eu le temps de manger et de me reposer un peu. A 15h, j’ai quitté mon hôtel pour me rendre à Charléty.
Votre envie de venir au Décanation a pris le dessus sur la fatigue ?
Oui, bien sûr, mais là, je dois reconnaître que physiquement, ce n’est pas le top. Je n’aime pas trop voyager le jour d’une course. C’est très fatigant. Et puis, il y a la fatigue de la veille. Après une course comme celle de Zurich, on a tendance à ne pas dormir beaucoup en plus. Ce n’est vraiment pas facile à gérer.
Quelle suite allez-vous donner à votre saison 2007 ?
Après Zurich, j’ai voulu courir à Paris. Maintenant, je dois voir où j’en suis au niveau de la fatigue. Il ne reste que peu de temps avant la Golden League à Bruxelles, qui sera une course difficile. Après Bruxelles, on fera un nouveau point. Si j’y suis évidemment...
On vous a vu, à Charléty, prendre du temps pour signer des autographes après votre 1500 m victorieux. Aviez-vous quelque chose à vous faire pardonner ?
Non, non, ce n’est pas ça, mais j’avais le temps, j’ai pris le temps d’aller voir le public. On n’a pas toujours l’opportunité de passer du temps avec les spectateurs.
A Charléty, vous portiez vos points roses, celles que vous aviez à Osaka. C’était pour conjurer le sort, après ce qui s’est passé aux Mondiaux ?
Pas du tout. Je vous rassure, je ne suis pas du tout superstitieux. A Zurich, je ne les avais pas. Je n’avais pas envie de les mettre. Elles étaient neuves, j’ai préféré courir avec mes pointes habituelles. Après, c’est vrai que des chaussures roses, vous n’en verrez pas des masses.
Voir en ligne : Eurosport
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