Mondiaux : Lavillenie se contente du bronze à la perche
Publié le lundi 29 août 2011 à 21h08min
La première médaille française des Championnats du monde de Daegu est pour Renaud Lavillenie. Le perchiste décroche la médaille bronze au concours de saut à la perche avec une barre à 5,85 m. Une déception pour celui qui arrivait en tant que favori en Corée du Sud.
Après sa barre à 5,85 m, Renaud Lavillenie a ensuite échoué à trois reprises à 5,90 m, abandonnant toute chance de victoire après avoir pourtant mené le concours longuement. Le Français décroche sa 2ème médaille de bronze dans un championnat du monde après celle rapportée de Berlin en 2009. La médaille d’or revient au Polonais Pawel Wojciechowski, 22 ans, champion du monde du saut avec un bond à 5,90 m, devançant au bénéfice des essais le Cubain Lazaro Borges (5,90 également). Wojciechowski, qui avait réalisé la meilleure performance mondiale de l’année avec une barre à 5,91 m mais réalisée en ville et non dans un stade, revient de loin. Il avait frôlé l’élimination lors des qualifications, avant d’être finalement repêché pour la finale.
"Pour le bonheur, on verra demain. C’est une très grosse déception". La réaction de Lavillenie traduit le bilan d’une journée qui aurait pu permettre aux athlètes tricolores de marquer les esprits, mais qui aura finalement débouché sur le strict minimum. Tout s’est déroulé à merveille jusqu’à 5,85 m, où le Charentais menait encore le concours. Mais le saut réussi par le jeune Polonais a renversé le rapport de force, mettant d’un coup la pression sur le Français. Lavillenie a alors échoué à trois reprises à cette même barre, laissant la victoire au Polonais, et la 2ème place à l’étonnant Cubain Lazaro Borges, battu pour le titre au nombre d’essais après avoir franchi 5,90 m.
"La seule barre où j’ai régulièrement des problèmes, c’est celle à 5,90 m. Mais je n’ai pas commis de faute, j’ai surtout manqué de réglage", explique le Français. "Quand j’ai vu le Polonais franchir la barre à 5,90 m, je me suis dit qu’il avait la réussite avec lui aujourd’hui. Combien de fois a-t-il touché la barre auparavant ?", regrette le champion d’Europe en salle 2011. Des regrets, Romain Mesnil n’a même pas eu le temps d’en avoir. La faute à un manque de grip terrible sur ses perches, l’empêchant de franchir la moindre barre.
Voir en ligne : Sport.fr
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