Nouvelles complications pour Viktor Röthlin
Publié le vendredi 17 avril 2009 à 07h57min
Victime de deux embolies pulmonaires ces dernières semaines, Viktor Röthlin continue à avoir des ennuis de santé. Des poches d’eau se sont formées dans la partie droite du poumon du marathonien obwaldien.
Le processus de guérison de Viktor Röthlin, victime de deux embolies pulmonaires ces dernières semaines, est retardé par de nouvelles complications. Des poches d’eau se sont formées sur son poumon droit, obligeant le marathonien obwaldien à différer la reprise de son entraînement.
« Je dois cesser de me mettre un calendrier en tête pour reprendre la course. Mon seul objectif désormais est de recouvrer la santé à 100 %», a déclaré à Neuenegg (BE) le médaillé de bronze des derniers Mondiaux sur marathon, à l’occasion de la conférence de presse du Grand Prix de Berne de samedi.
Initialement, Röthlin devait annoncer une bonne nouvelle : la conclusion d’un contrat de sponsoring avec un fabricant de boisson isotonique, dont il devient « l’ambassadeur ». Mais la joie est ternie par une nouvelle hospitalisation de quelques jours rendue nécessaire récemment par la formation de liquide sur le poumon, dernier avatar de la thrombose déclenchée mi-février lors d’un vol entre les Emirats arabes unis et le Kenya.
Mystère à éclaircir
Entre-temps, les ennuis se sont succédé, avec une première embolie pulmonaire il y a un mois, effet collatéral de la thrombose, puis une deuxième, qui a conduit le coureur aux soins intensifs. En sus, les poches de liquide compliquent encore la guérison, même si elles se sont depuis résorbées. « Je continue à prendre des antibiotiques et des anti-coagulants », relève Röthlin, dont les médecins s’abstiennent aujourd’hui de tout pronostic. « Trop de choses déjà ne se sont pas passées comme prévu, ils ne souhaitent plus se hasarder à faire des prévisions ».
La cause du mal reste mystérieuse. Röthlin est disposé à explorer la piste héréditaire, avec la possibilité d’un gène défectueux qui influerait sur la coagulation et pourrait déclencher facilement des thromboses. Mais le coureur n’en sait rien pour l’instant, car tant qu’il doit prendre des anti-coagulants (et cela doit durer six mois), il ne peut pas passer le test qui permettrait de détecter une éventuelle prédisposition. Au cas où un défaut génétique devait être établi, le vice-champion d’Europe serait contraint pendant toute sa vie d’ingérer des médicaments pour fluidifier son sang. Face à ces incertitudes, les questions sur son avenir sportif affleurent logiquement. « Je dois prendre mon mal en patience », dit Röthlin.
Voir en ligne : TSR.ch
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