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Semi-marathon de Djibouti : On attendait les nationaux ...la suite on la connaît


Publié le mardi 22 février 2005 à 17h29min

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Ce fut une belle course. Dès le coup d’envoi donné par le président de la Fédération Djiboutienne d’athlétisme Mr Hassan Osman Doubad, le premier peloton s’est formé aux environs de la laiterie de Djibouti. Un premier peloton composé des athlètes Djiboutiens, Ethiopiens, Soudanais, Erythréens, Kenyans et Tchadiens.




Durant les 5 premiers kilomètres, c’est le coude à coude entre les athlètes qui font de leur mieux pour se détacher du groupe. Finalement, les deux Ethiopiens prennent la sage décision de partir en duo. Au cours de la seconde boucle aux alentours du stade Gouled, Nigussie cède devant le second athlète éthiopien et demande à son compatriote de prendre définitivement la tête de la course. Une demande que Dawit Tirfe, qui s’est servi du motard de la police nationale comme d’un lièvre, allait satisfaire sans forcer son talent. C’est sous les ovations d’un public djiboutien très fair-play et de résidents Ethiopiens arborant leur drapeau national qu’il caracole en tête de la course.

Arrivé au stade Gouled, c’est la consécration pour l’athlète Ethiopien qui termine sa course en essayant encore de pulvériser le record mais peine perdu : le record du Semi-Marathon ne sera pas battu. Dawit Tirfe, très content, termine la course sous les ovations du public en 1h03’41’’97 exactement.

L’Ougandais Malinga Alex, à son tour, prend la deuxième place en finissant sa course en 1h04’53’’92. La troisième place revient au Kenyan Peter Musyoki qui termine sa course en un temps de 1h05’07’’73. Le Premier des Djiboutiens, l’athlète des FAD Ibrahim Houssein Omar, plus connu sous le sobriquet de "Original" ou "Ori" termine ce Semi Marathon International à la 7ème place avec un chrono de 1h07’52’’51.

Le public venu nombreux sur tout le long des grandes artères de la ville de Djibouti se fera une idée de l’athlétisme djiboutien. Normal, disent certains spectateurs mais pour d’autres, ce genre de prestation des athlètes djiboutiens montre le niveau encore médiocre de nos athlètes qui doivent désormais, une fois de plus, revoir leur préparation technique.

Pour les dirigeants du sport national, cette défaite djiboutoise doit nous faire réfléchir une fois de plus et interpeller les dirigeants du pays en disant que sans l’aide financière adéquate, l’environnement de l’athlète djiboutien est compromis surtout dans sa recherche d’éventuelles victoires.

Mais la situation étant ce qu’elle est, ne compare pas l’incomparable. Les éthiopiens ont certes gagné mais surtout ce qui est malheureusement certain, c’est que les athlètes éthiopiens ont énormément participé à plusieurs marathons et pour eux selon les dires du vainqueur de cette 9ème édition du Semi -Marathon, Dawit Tirfe, gagner cette course n’aura bien difficile avant de nous rappeler qu’il venait de remporter le Marathon de Rome et celui de Postdam quelques mois auparavant.

L’effet Semi- Marathon
L’aura du semi marathon reste toujours intacte à Djibouti. Il suffisait pour s’en rendre compte d’écouter les conversations tenues ici et là sur les lieux publics. Une bonne partie des badauds djiboutiens ne parlaient que de cette épreuve mythique une semaine avant le jour J. Certains d’entre eux s’essayaient même à pronostiquer lesquels parmi les athlètes nationaux en lice dans cette course avaient des chances de la remporter.

C’est cela "l’effet semi-marathon", comme se plaisaient à le souligner les observateurs avisés, qui battait son plein l’après-midi du vendredi 18 février dernier. L’afflux monstre des jeunes vers le stade Hassan Gouled, dont les tribunes étaient noires de monde bien avant le coup d’envoi, en était l’un de ses aspects tangibles. L’envahissement des artères de la capitale par une foule nombreuse, manifestant son enthousiasme au passage des marathoniens, en était un autre.

Même si ces spectateurs extériorisaient leurs espoirs d’une victoire djiboutienne en encourageant bruyamment les coureurs du cru local, ils avaient, quand même, fait preuve d’un bel esprit de fair-play envers leurs adversaires étrangers. Il importe de relever que l’étroite collaboration entre la Fédération Djiboutienne d’Athlétisme et les associations des quartiers, dont les bénévoles ont veillé sur les multiples points de ravitaillement en eau uniquement réservés aux marathons, a beaucoup contribué à canaliser les ardeurs de la foule friande de l’ambiance festive en vigueur tout au long de la course.

Notons au passage le soutien remarquable de la Base Aérienne 188 des FFDJ qui ont mobilisé moyens logistiques et humains pour le succès de cette 9ème édition du Semi-Marathon International de Djibouti.


Voir en ligne : La Nation.dj

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