Shenzhen Marathon : Kemal Husen et Amid Fozya Jemal vainqueurs

Alors que les premiers rayons du soleil perçaient la fine brume de Shenzhen, l’avenue Shennan s’animait déjà d’une foule enthousiaste. Le 7 décembre, le Marathon Glory 2025 de Shenzhen s’est déroulé comme prévu. 30 000 coureurs, animés par la passion et la persévérance, se sont élancés du Centre civique pour parcourir les 42,195 kilomètres de la ville.

Cet événement sportif exceptionnel, alliant vitesse et convivialité, technologie et humanité, sous le thème « Nouvelle ère, nouveau Marathon de Shenzhen », a permis à ce rendez-vous urbain, qui fêtait cette année ses 11 ans, de révéler au monde entier le charme unique de Shenzhen dans toute sa splendeur.

Il est à noter que les 12èmes Jeux paralympiques nationaux et le 9ème marathon des Jeux olympiques spéciaux nationaux se sont déroulés simultanément avec le marathon de Shenzhen cette année. Ce jour-là, à 6h30, 67 athlètes paralympiques et des Jeux olympiques spéciaux ont pris la tête, faisant preuve d’un bel esprit sportif et d’une persévérance exemplaire.

Une heure plus tard, à 7h30, 30 000 coureurs du marathon de Shenzhen les suivaient de près, et les deux flots de participants se sont mêlés dans un paysage urbain vibrant, prolongeant ainsi l’énergie de la compétition sur la piste.

Le parcours de cette année reprenait le tracé classique tout en y intégrant des touches originales : partant du Centre civique de Shenzhen, les coureurs traversaient l’avenue Shennan, animée et vivifiante, profitant de la brise marine le long de la route Wanghai et découvrant le dynamisme innovant de l’avenue Qianhai, pour finalement franchir la ligne d’arrivée sur la place du bord de mer du district de Bao’an.

Ce parcours de 42,195 kilomètres mettait à l’épreuve l’endurance et la persévérance des coureurs, tout en leur permettant de découvrir les « mémoires urbaines » de Shenzhen. Il offrait des vues panoramiques sur les montagnes, la mer et l’horizon, pour une expérience urbaine immersive et profonde. Les coureurs vivaient ainsi la transformation de Shenzhen, d’une « frontière des réformes » à un « pôle d’innovation », et ressentaient le rythme effréné du développement de cette jeune ville.

Chez les dames, Amid Fozya Jemal l’emporte donc, en 2h26’14". Elle devance la bahreïnie Ruth Jebet, 2ème en 2h30’31" et une autre éthiopienne, Mare Dibaba, 3ème en 2h31’40".

La 1ère chinoise, Yuyu Xia, se classe 4ème avec un chrono de 2h34’15".

Du côté des hommes, Kemal Husen gagne donc, en 2h09’12". Il précède son compatriote Tadu Abate, qui s’empare de la seconde place avec un chrono de 2h09’43" et le chinois Peng Gao, qui complète le podium en franchissant la ligne d’arrivée en 2h13’59".

Cette année, le marathon de Shenzhen a misé sur la technologie, intégrant des expériences innovantes à l’ensemble de l’événement pour rendre la course plus captivante et efficace. Huit caméras haute définition (dont quatre en 4K) ont été déployées avec soin le long du parcours, utilisant l’intelligence artificielle pour capturer avec précision les moments forts des coureurs. Après la course, une vidéo personnalisée récapitulative a été automatiquement générée pour chaque participant, immortalisant ainsi le souvenir de leurs efforts et de leur détermination.

Des robots de l’université Purdue ont été déployés sur les lignes de départ et d’arrivée pour effectuer le nettoyage, permettant ainsi une automatisation complète des services logistiques de l’événement et garantissant un environnement propre et ordonné sur le parcours. Le comité d’organisation s’est associé à Gaode Maps pour lancer un système de navigation dédié, fournissant aux coureurs et aux spectateurs des informations en temps réel sur l’état des routes afin de faciliter leurs déplacements.

Les 33 points thématiques jalonnaient le parcours et proposaient des animations variées, offrant aux coureurs une motivation constante. En particulier, au point d’animation spécial « Équipe de cheerleading locale », installé au nord de l’avenue Shennan, au kilomètre 7,5, des encouragements en cantonais, sichuanais, chongqingien, hunanien, du Nord-Est de l’Inde, de Chaoshan et d’autres accents locaux se sont succédés, résonnant tout au long du parcours.