Suer tout juste pour le plaisir
Publié le vendredi 6 mai 2005 à 20h16min
Plus de 250 participants ont pris part à la 30 ème édition de la course pédestre du club sportif de Bioley-Magnoux. Malgré un parcours pas toujours évident car très boueux, les coureurs ont éprouvé du plaisir à disputer ces joutes populaires où l’argent est absent des débats.
Pour la trentième fois, le village de Bioley-Magnoux organisait, hier, sa traditionnelle course pédestre de l’Ascension, courue par plus de 250 participants, venus principalement de Suisse Romande.
« Le temps a peut-être découragé certains, l’affluence a un peu baissé mais nous sommes ravis car tout s’est très bien passé », s’est félicité Paul-Eugène Pahud, président du club sportif de Bioley-Magnoux. « Il y a environ quarante personnes qui travaillent à l’organisation de cette manifestation dont une dizaine depuis le mois de janvier. C’est donc toujours réjouissant de voir son travail récompensé ».
Cristiano au deuxième rang
Côté sport, le cross phare, couru sur 11,5 kms, a été remporté par le fribourgeois David Girardet (40’27"), devant Francesco Cristiano (42’12") du Sentier, premier chez les vétérans et Cédric Loichat (42’35").
« Les conditions atmosphériques étaient excellentes mais, malheureusement, nous avons dû affronter un parcours extrêmement boueux. Mon objectif était de battre le record de la course qui est de 39’12" mais avec ce terrain très gras cela n’était pas possible », lâchera le vainqueur.
Pour le vétéran du Sentier, triple champion suisse en titre (cross, montagne, 10000 mètres) et habitué de cette épreuve, l’intérêt se cache ailleurs. « C’est une course que j’apprécie énormément car elle est aussi une fête et il n’y a pas ce côté argent qui est parfois un peu désagréable. On y croise plein d’amis et l’organisation est toujours excellente, je n’ai jamais été déçu », a commenté Francesco Cristiano (48 ans).
« C’est vrai que nous ne donnons aucun prix en argent parce que nous voulons que notre course reste vraiment populaire et que les gens y viennent pour le plaisir de courir et non pour les récompenses », a expliqué Paul-Eugène Pahud.
Et s’il y en a un qui a pris du plaisir, c’est bien Jean Willy de Prilly, 64 ans et doyen de l’épreuve. « J’adore venir ici. C’est ma quinzième participation et à chaque fois, c’est avec plaisir que je prends part à ce cross ».
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