A lire : La vie au bout des pieds
Publié le jeudi 14 novembre 2024 à 05h54min
Courir, voyager, écrire, partager. Après avoir publié avec succès "Courir le Monde" en 2009, Didier Pommey signe là, son 2ème ouvrage : "La vie au bout des pieds". Cet infatigable curieux qui a le vibrato pour les départs, sillonne le monde depuis plus de 30 ans et paraphe régulièrement son passeport d’histoires sportives pour nourrir son intime lectorat.
En vantant l’opulence du possible, cette ode au mouvement pédestre sacralise la course à pied même si cette démarche universelle propose un cheminement très souvent accessible. "La vie au bout des pieds" est un hymne au déplacement, un éloge du bonheur d’exister, de voyager ailleurs, pas forcément loin non plus, mais affranchi de toute convention et d’inutiles discours pontifiants.
Mais cette fièvre permanente du mouvement qui anime l’auteur n’aura de sens pour cet esthète de la vie que si elle incite chaque vagabond qui sommeille en nous à suivre son propre chemin.
Bien connu dans la communauté des Centenaires, le Chalonnais Didier Pommey, a beaucoup voyagé et couru en dehors des frontières de l’Hexagone avant de se focaliser sur la distance du marathon, notamment en participant à de nombreuses épreuves par étapes. Il a ainsi couru dans plus de cent pays différents.
De ces expériences nourricières, il en a extrait la substantifique moelle et rapporté des quantités d’anecdotes et d’émotions à partager.
Après avoir publié avec succès "Courir le monde" en 2010, Didier Pommey a signé un deuxième ouvrage "La vie au bout des pieds" quatre ans plus tard.
Ce second titre s’inscrit du reste dans la droite lignée du premier. Tout en réaffirmant son attirance prononcée pour l’itinérance mais en adoucissant parfois son mode opérationnel, la course à pied de l’auteur se mue inévitablement en un mouvement plus lent, proche de la marche.
A chacune de ses sorties, cet infatigable curieux qui sillonne le monde depuis plus de trente ans, paraphe son passeport de nouvelles histoires sportives pour nourrir son intime et fidèle lectorat.
En s’éloignant de ses bases, voire de tout, il se rapproche inexorablement de l’essentiel, voyage en s’émerveillant et réinterprète le monde sans le déformer. Et à l’heure où la géopolitique réduit considérablement nos envies de voyager, il est de bon augure de se remémorer qu’il y a encore quelques décennies, notre liberté de mouvement nous offrait une plus grande relation à l’altérité.
L’auteur dispose encore de quelques exemplaires de ses deux ouvrages et va prochainement se lancer dans un autre projet littéraire.
* Article publié par Didier Pomey, auteur de Courir le monde (2010) et La vie au bout des pieds (2014)