Communiqué de presse de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc
Publié le lundi 6 juillet 2009 à 05h28min
Depuis 7 ans, la sécurité reste l’une des grandes priorités de l’organisation.
Les parcours des courses de l’UTMB se déroulant en montagne, tout doit être optimisé pour éviter au maximum les accidents.
L’intégrité physique avant tout
Fin août 2009, plus de 5000 coureurs vont s’élancer sur des sentiers de montagne autour du Mont-Blanc. Pour un médecin ou un secouriste, ce sont plus de 5000 hypoglycémies, hypothermies, foulures, entorses, et autres blessures potentielles. Il est impossible d’être partout à la fois, les actions cette année sont donc concentrées sur les dangers pouvant mettre en cause l’intégrité physique des coureurs. Le but est de faire en sorte que tous ceux qui prendront le départ seront certains qu’en cas d’urgence vitale, les secours auront les moyens d’intervenir avec les bons moyens, au bon endroit, dans le délai minimum.
Une préparation minutieuse des coureurs
Connaître parfaitement la course à laquelle on va participer, c’est encore le meilleur moyen de mettre toutes les chances de son côté. Le règlement de la course insiste largement sur le fait que chaque coureur doit parfaitement être conscient des risques et des difficultés, même si "ça n’arrive qu’aux autres". Le fait de devoir s’acquitter de points (acquis lors d’autres courses comparables) permet d’assurer un minimum d’expérience aux coureurs ! Le règlement le précise dans toutes les dimensions imaginables : les ultra-trails de montagne sont des courses difficiles. Chacun doit être pleinement conscient des difficultés de l’épreuve avant de partir, être autonome, savoir gérer des conditions climatiques difficiles, avoir le matériel obligatoire, etc…
Matériel obligatoire :
- gobelet personnel 15 cl minimum (bidons exclus)
- réserve d’eau minimum 1 litre
- deux lampes en bon état de marche avec piles de rechange
- couverture de survie
- sifflet
- bande élastique adhésive permettant de faire un bandage ou un strapping (mini 80 cm x 3 cm)
- réserve alimentaire
- veste imperméable permettant de supporter le mauvais temps en montagne
- pantalon ou collant de course (au minimum un corsaire couvrant en dessous du genou)
- casquette ou bandana
Ce matériel sera contenu dans un sac unique (marqué au départ) qui devra être le même tout au long du parcours et ne pourra en aucun cas peser moins de 1 kg en tout point du parcours (2 kg en sortie de ravitaillement).
Très fortement recommandé :
- téléphone mobile avec option permettant son utilisation dans les trois pays (mettre dans son répertoire les n° sécurité de l’organisation, ne pas masquer son numéro et ne pas oublier de partir avec des batteries chargées)
- gants, vêtements chauds indispensables en cas de conditions prévues froides
- une somme minimum de 20 euros (afin de pallier aux imprévus)
Conseillé (liste non exhaustive)
- Bâtons télescopiques, vêtements de rechange, boussole, couteau, ficelle, crème solaire, vaseline ou crème anti-échauffement, nécessaire de couture.
Pour Catherine et Michel Poletti, le matériel obligatoire est bien une question de survie :
"La première raison du matériel obligatoire, c’est la survie. Dans un langage plus fleuri, on pourrait dire : "Le matos obligatoire, c’est pas pour embêter, mais pour pas crever en montagne". Il ne faut donc pas prendre à la légère ce point essentiel du règlement. Il va permettre de prendre conscience de la difficulté de la course à laquelle les coureurs se préparent. La liste aide aussi à se sentir parfaitement prêt pour une épopée personnelle, jusqu’au moindre détail vestimentaire. Elle a été rédigée et validée par des professionnels de la montagne, coureurs aguerris, fins connaisseurs aussi de l’effort en altitude !"
Catherine Poletti, ajoute :
"La responsabilisation des coureurs est essentielle. Trop de règles peuvent avoir un effet pervers en déresponsabilisant les coureurs qui pourraient se reposer entièrement sur l’Organisation en oubliant le bon sens basique !"
Un dispositif de secours adapté
Même fin août, la température peut descendre jusqu’à - 10°C, il peut neiger abondamment ou grêler, et on peut se perdre à cause du brouillard malgré un balisage relativement serré. Il peut aussi faire plus de 30°C. L’ampleur du plan de secours et médical et le niveau de responsabilité qu’il implique a amené les organisateurs à affecter l’ensemble des moyens à l’urgence médicale, en redonnant du même coup davantage d’autonomie aux coureurs. Podologues et kinés seront donc inclus dans le staff médical sur certains postes, tandis que tout le personnel déployé sur le parcours (professionnels du secours en montagne, secouristes bénévoles, médecins urgentistes, infirmières réanimation et urgentistes) sera capable d’agir sur le terrain en conditions difficiles. Equipés légèrement et très mobiles, ils pourront intervenir rapidement en tout point des différents parcours. Par ailleurs, la principale difficulté rencontrée par l’organisation étant de savoir situer à tout moment chaque coureur, et surtout de pouvoir détecter rapidement toute anomalie, l’Organisation a conçu et continue de perfectionner depuis 2007, une application informatique spécifique et adapté à cette discipline : LiveTrail.net !
Sensibilisation pour la sécurité de tous
En partenariat avec Ultrafondus Magazine, les organisateurs ont souhaité sensibiliser les futurs participants aux courses autour du Mont-Blanc à leur rôle essentiel dans ce dispositif de sécurité. Les points essentiels sont abordés dans les pages du magazine afin de préparer chaque coureur à faire face à d’éventuels « accidents de parcours » : que faire en cas de blessure, que faire en présence d’un coureur blessé, comment prévoir un équipement adapté aux conditions, qui appeler ?
Sécurité et contrôle
En 2007, un système de chronométrage et de contrôle a été mis en place. Chaque coureur est muni de 2 puces électroniques : une fixée au dossard et l’autre sur un bracelet à porter au poignet. De nombreux points de contrôle (plus de 25) situés même en pleine montagne et sur tous les "points hauts" en particulier. Les 2 puces sont lues à chaque point de contrôle, et les données sont transmises au fur et à mesure pour être disponibles en temps réel au PC course. Cela permet de s’assurer de la progression de chaque coureur.
Point inscription dernière minute
Des places sont encore disponibles sur la TDS (sur les Traces des Ducs de Savoie). Fermeture définitive des inscriptions le 14 Juillet !
Les Courses
- UTMB : 3 pays - 166 km et 9400 m de dénivelé positif en semi-autonomie. 46 heures maxi – départ vendredi 28 août 2009 à 18h30 au centre de Chamonix Mont-Blanc - 2300 coureurs maxi.
- CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) : 3 pays – 98 km et 5600 m de dénivelé positif en semi-autonomie. 26 h maxi – départ vendredi 28 août 2009 à 9h au centre de Courmayeur - 1800 coureurs maxi.
- Les Traces des Ducs de Savoie (TDS) : environ 105 km et 6700 m de dénivelé positif en semi-autonomie. 30h maxi - départ samedi 29 août 2009 à 5h de Chamonix Mont-Blanc – 1200 coureurs maxi.
- La Petite Trotte à Léon : 3 pays – 250 km et 18000 m de dénivelé positif en autonomie complète. Départ mardi 25 août 2009 en fin d’après-midi au centre de Chamonix Mont-Blanc. Un raid non-stop sans classement ouvert à 60 équipes indissociables de 3 personnes sur 100 heures maxi.
Contacts
The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc - Les Trailers du Mont-Blanc - Catherine Poletti - 102 clos des Praz Conduits - 74400 Chamonix Mont-Blanc
Tel : 04.50.53.47.51
Email : catherine.poletti@autmb.com
Site web : https://montblanc.utmb.world/fr
Voir en ligne : Ultra-Trail du Mont Blanc
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