Evans et Smith condamnent Jones mais regrettent qu’elle soit seule à payer
Publié le dimanche 25 novembre 2007 à 17h29min
Les légendes américaines Lee Evans et Tommie Smith, champions olympiques en 1968 des 400 et 200 m, ont estimé dimanche à Monaco "qu’il n’était pas juste" que leur compatriote Marion Jones, qui a avoué s’être dopée, "soit la seule à rendre ses médailles".
"Elle a bien sûr fait des aveux. Elle est coupable. Mais d’autres filles, qui avaient en particulier couru pour les pays de l’Est, ont également reconnu a posteriori avoir utilisé des substances interdites", a rappelé Lee Evans.
Smith, l’homme qui avait levé le poing droit ganté de noir sur le podium de Mexico, pour protester contre les conditions de vie de la communauté noire aux Etats-Unis, a souligné que la lutte contre le dopage avait désormais pris une autre "forme".
"Marion a été privée de ses médailles même si elle n’a pas été contrôlée positive. Elle a fini par avouer, par se confesser. Je pense que c’est la bonne route", a remarqué Tommie Smith, pour qui "les relayeuses américaines, partenaires de Jones, n’ont pas à restituer les médailles".
Evans et Smith, qui avaient embelli leurs titres olympiques de records du monde à l’altitude de Mexico, sont très impliqués depuis leur retraite dans des actions d’aide aux jeunes défavorisés.
A l’occasion de la remise dimanche à Monaco des trophées des meilleurs athlètes de l’année, la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a invité une pléiade de légendes, dont l’Américain Carl Lewis, désigné en 1999 athlète du siècle.
Voir en ligne : Sports Yahoo
Un message, un commentaire ?
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.