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Le sport comme thérapie


Publié le vendredi 4 janvier 2008 à 10h48min

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Une lourde intervention chirurgicale, subie au début de 2006, laissait alors à Christophe Harson bien peu de chances de poursuivre sa passion pour les raids pédestres. Pourtant, six mois plus tard, il bouclait les 160 km de l’ultra-trail du Mont-Blanc.




« Aujourd’hui, je ne prends pas le départ d’une course sans une pensée pour ceux qui m’ont aidé moralement dans ces moments difficiles. Et forcément je pense à ceux qui n’ont pas eu comme moi, la chance d’être soignés à temps », nous confie Christophe Harson, dont le vécu de ces deux dernières années n’est pas banal. Un vrai message d’espoir…
C’est au début de 2006 que ce sportif accompli, âgé de 49 ans, connaissait la plus mauvaise surprise de son existence : l’annonce d’une tumeur cancéreuse nécessitant d’urgence l’ablation d’un rein. Un véritable coup de massue pour ce fondu des longues distances qui était déjà inscrit pour le mois d’août – soit à peine six mois plus tard – pour le Tour du Mont-Blanc, un ultra-trail montagnard de 160 km.
Entre-temps, Christophe avait déjà repris la compétition : « C’était fin mai en toute petite forme et avec beaucoup d’émotion, à l’occasion du marathon de La Ville-aux-Clercs, course qui se passait pour moi assez bien. Mais de là à envisager le tour du Mont-Blanc… Cette course de reprise m’a vraiment fait prendre conscience des nombreux encouragements venant de mon épouse, de mes proches et de nombreux sportifs. Je me sens redevable envers tous, avec une pensée particulière pour Florence et Christian ».
Comme on l’imagine, la reprise de la compétition, et en particulier son périple au Tour du Mont-Blanc, a constitué pour Christophe Harson, à la fois une thérapie et une victoire sur lui-même. « Seul dans ma bulle et franchissant la ligne après 32 heures d’effort, m’a procuré un immense bonheur et une certaine euphorie durant quelques semaines ».
Pour ce chargé de clientèle à la Caisse d’Épargne, qui consacre plusieurs heures chaque semaine à ses entraînements, la vie, et notamment la vie sportive, a très vite repris son cours ; c’est même du long cours en ce qui le concerne.

« Quel bonheur après 32 heures d’efforts »

En effet, en octobre dernier, il disputait La diagonale des fous à La Réunion, « mon rêve depuis longtemps », le must des ultra-trails, avec un parcours de 150 km et un dénivelé de 10.000 mètres, où en 34 h 50, il se classait 108e sur 2.500 participants.
Et, pour finir la saison en beauté, un mois plus tard il s’alignait dans le marathon de La Rochelle, mettant un point d’honneur à effectuer les 42 km au coude-à-coude avec son fils.
Et maintenant ? « C’est la pause hivernale avec un entretien physique à base de cyclisme, ma première passion, et de course à pied. Ma reprise en compet’ sera le marathon de Monaco en mars, puis les France de marathon un mois plus tard ». C’est encore un vague projet, mais Christophe pense à un raid sur l’Annapurna. On peut donc travailler à la Caisse d’Épargne sans être économe de ses efforts…


Voir en ligne : La Nouvelle Republique

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