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Christian Delarue : « Il faut courir Auray-Vannes une fois dans sa vie »


Publié le mercredi 10 septembre 2008 à 09h26min

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Entretien avec Christian Delarue, président de la commission régionale de course hors stade, qui livre son point de vue sur le semi morbihannais.




Christian Delerue, que représente une épreuve comme Auray-Vannes dans le monde de la course hors stade ?

Auray-Vannes est l’un des fleurons du calendrier français. C’est une référence en terme de participants, d’organisation et d’ambiance. La caravane publicitaire notamment est une originalité de cette organisation.

Comment expliquer un tel succès sur le long terme ?

Plusieurs épreuves sont nées dans les années 70 et elles ont su s’ancrer dans le calendrier car elles étaient parmi les premières à se mettre en place. Ce qui est vrai pour Auray - Vannes l’est également pour Saint-Pol - Morlaix par exemple. Leur antériorité leur a conféré une image favorable.

Comment considérez-vous la concurrence entre courses sur route et sport nature ?

Il y a de la place pour tous. Il y a 10 ans, on annonçait la fin des semi-marathons et les organisateurs ont su redresser la barre grâce à des innovations. Les dotations ont été augmentées, des tirages au sort à l’arrivée ont été effectués. Et puis, quand une course a atteint une certaine notoriété, elle conserve un attrait particulier. Tout coureur se doit ainsi de faire Auray - Vannes au moins une fois dans sa vie.

Vous êtes mesureur officiel au niveau international, que pensez-vous du parcours d’Auray - Vannes ?

L’épreuve a le label international pour le semi (et national pour le 10 km). Pour cela, il faut que la course soit classée dans le top 20 des épreuves françaises, selon un classement prenant en compte le nombre d’arrivées et la qualité des performances.

Ce n’est pas un parcours à performances, il faut bien ajouter, par rapport à d’autres semi-marathons, 2 minutes pour un coureur de haut niveau, 3 à 5 pour un bon coureur et 10-15 minutes pour le gros de la troupe. Je l’ai couru deux fois avant les années 80, c’est un parcours très mouvant et les conditions sont toujours très chaudes. Je sais déjà qu’en fin de semaine, il fera beau car c’est Auray-Vannes ! La plus grosse difficulté est pour moi la côte du Vincin du fait de son emplacement sur le parcours (à l’arrivée à Vannes) et du fait de son pourcentage. L’erreur, c’est de vouloir bien figurer devant le public car là-haut, on voit les masques tomber...

Quel regard portez-vous sur la domination des Kenyans ?

On ne peut pas faire parler d’une course s’il n’y a pas de haut niveau. Le souci, c’est qu’on a du mal à les identifier. On en prend un une année et puis on passe au suivant. Mais les autorisations de sortie seront moins nombreuses à l’avenir, en raison de problèmes rencontrés avec certains managers. La Fédération kenyane a décidé de prendre en main ses athlètes. C’est une bonne chose, mais il y en a tellement qui galèrent...

* Propos recueillis par Frédéric Hervé

Pour de plus amples informations sur cette course, consulter la rubrique "Agenda"


Voir en ligne : Ouest France

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