L’athlétisme entre la théorie, la poèsie et le journalisme
Publié le vendredi 11 février 2005 à 21h48min
– L’ecart chronometrique homme-femme peut-il etre modelisé ?
La problématique que je me suis posée et la question sur laquelle je me suis penché ces derniers jours est la suivante : Peut-on modéliser l’écart en temps, qui existe entre les records -femmes et les records-hommes ?
Autrement y a-t-il une relation logique, ou une corrélation entre l’écart hommes-femmes sur une distance donnée, avec l’écart sur la distance supérieure et double ? Peut-on rétablir une formule linéaire ?
Voici mes modestes débuts de recherches qui peuvent par la suite susciter d’autres réflexions plusimportantes. Commençons par définir « l’écart élémentaire » : il s’agit de l’écart chronométrique entre le record du monde masculin et le record du monde féminin sur la distance du 100m. on le note : T1. T2 sera l’écart sur le 200m, T3 sera l’écart sur 400m, T4 sera l’écart sur 800m, T5 sera l’écart sur le mile...et ainsi de suite. En effet j’ai choisi le mile car le 1500m n’est pas exactement le double du 800m. En utilisant des calcules simples et à la portée de tout le monde, on peut remarquer que :
– T2 = 2* T1 + 1/2 ( évidemment ce n’est pas une relation d’égalité parfaite mais très très proche !)
– T3 = 2* T2 + 1
– T4 = 2* T3 + 2
– T5 = 2* T4 + 4
Prenons l’exemple numérique du cas du 200m. On a T1 est égal à 71 centièmes. En multipliant T1 par 2, on obtient 1s 42c et on ajoutant 1/2s, on a 1s92c, un temps inférieur de 10 centièmes à l’écart réel sur 200m qui est de 2s 2c. L’écart entre le calcul théorique et la réalité aurait été nul si le record de 100m femmes était de 10s62c et si celui des hommes était de 9s86c....et on peut spéculer de même sur les temps du 200m.
On constate qu’on peut généraliser cette relation en un « modèle » qui comprendrait un ensemble de droites de forme : Yi+1 = 2*Xi + Ki
La constante Ki correspond à 1/2 seconde pour le calcul
l’écart sur le 200m, à 1 seconde pour le calcul de
l’écart sur le 400m, à 2 secondes pour le calcul de
l’écart sur le 800m, à 4 secondes pour le calcul de
l’écart sur le mile...et ainsi de suite. La contante Ki est doublée à chaque passage d’une distance à son double. Ce que je présente ici est juste un essai , disons plutôt une simple idée, mais qui pourrait inciter la curiosité qui concernerait une possible existence d’une relation mathématique plus élaborée et plus précise qui pourrait nous aider un jour à prévoir des performances ou repérer d’eventuels chronos qui ne seraient pas « naturels ». Pour que tout modèle éventule soit fiable, il faut se baser sur des chronos dont on est sûr qu’ils soient « naturels » à cent pour cent ! Et c’est justement là le problème. Pour remédier un peu plus à ce problème de chronos records, on pourrait utiliser la moyennes des meilleures performances mondiales des années sur une période allant de 10 ans à 20 ans, mais le travail est énorme ! Sans omettre d’intégrer certains facteurs du « progrés » et l’influences de facteurs humains.
Par conséquent , ce que je voudrais c’est juste stimuler vos rèfléxions sur mon idée.....et quelles seraient les conséquences d’une telle relation si elle venait à exister ? Peut-être la naissance d’un « athlétisme mathématique et théorique » qui serait une sorte de « contrôle de performances » ?
– Souvenirs....Souvenirs....
Il y a 20 ans, Primo Nebiolo eût une Idée, et créa les chanpionnats du monde d’athlétisme. En 1983, l’italien donna le départ à ce qui allait constituer par la suite le troisième événement mondial après les Jeux et la coupe du monde du football. L’ex dirigeant de l’IAAF, décidé à la veille de l’an 2000, était un grand "visionnaire". Avec les mondiaux, il a permis à l’athlétisme des progrès importants à tous les niveaux. Mais aussi, il a permis à certains athlètes qui n’ont pas eu la chance d’être champions olympiques, d’avoir des titres "mondiaux" et de s’illustrer au niveau planétaire et de se construire un palmarés digne de leur talent.
Voici quelques " clins d’oeil" historiques à cet événement magistral de l’athlétisme mondial :
– HELSINKI 1983
Edwin Moses s’offre sur la piste finlandaise sa 81e victoire consécutive sur le 400m haies. Et il pousse la porte de l’histoire en devenant le premier champion olympique à monter sur la plus haute marche du Podium aux championnats du monde. Incroyable anecdote : Edwin Moses a parcouru la deuxième moitié de la course avec un lacet défait à sa chaussure gauche !
– ROME 1987
Le concours le plus haut perché de l’histoire des Championnats du Monde. Stefka Kostadinova, la Bulgare au visage de danseuse, l’emporte en battant son propre record du monde (2,09m). Mais la Russe Tamara Bykova, championne du monde quatre ans plus tôt à Helsinki, la menace jusqu’au bout, en éffaçant 2,04m au premier essai.
– TOKYO 1991
A 20 mètres de la ligne, l’Américain Carl lewis, semble avoir course pardue, on croit le titre promis à son jeune rival leroy burrell, recordman du monde en 9"90. Mais King Karl possède cette capacité presque unique, à accélérer encore lorsque les autres réduisent l’allure. Il termine en trombe, en 9"86, nouveau record mondial. le concours de saut en longueur de tous les superlatifs : Produit de la confrantation de Mike Powell et de Carl Lewis. Au cinquième essai, Powell retombe à 8,95m. Il éfface Beaumon, se coiffe du titre mondial et inflige à Carl Lewis sa première défaite au saut en longueur depuis 1981.
– STUTTGART 1993
Treize ans qu’elle l’attendait, enfin sacrée championne du monde du 200m. Une fin de course qui lui a fait craindre le pire acev le retour de l’américaine Gwen Torrence. C’est la Grande Merlene Ottey. Deuxième titre de Noureddine Morceli sur le 1500m. Une finale dont le dernier 400m est le plus rapide du 1500m. l’Algérien l’a parcouru en 50".
– GOTEBORG 1995
On l’attendait au tournant, le Grand Jonathan Edwards fait se lever tout le stade à son premier essai, avant même la mésure du saut.18,16m. Record du Monde. A sa deuxième tentative, il retombe plus loin encore ! 18,29m. Il bat deux fois le record du monde dans le même concours ! c’est historique.
– ATHENES 1997
Stéphane Diaganna, l’athlète "Gentelman" et grand spécialiste du 400m haies devient champion du monde avec à la clé une superbe course au suspens jusqu’au bout. A noter également l’avénement de Marion Jones sur 100m.
– SEVILLE 1999
Pour que l’or tombe dans l’une de leurs escarcelles, les espagnols attendaient un 1500m tactique où l’emballage final serait fatal à El Guerrouj. Ce dernier, aidé par son compatriote El Kaouch, boucla ce 1500m en 3’27"65, soit le plus rapide de l’histoire des championnats du monde et Jeux olympiques. Michael Johnson bat le record du Monde du 400m (43"18). Quatrième à la mi-course (21"22), l’Américain a réalisé un incroyable deuxième 200m (21"96).
– EDMONTON 2001
Quatre fois champion du monde du 10000m, l’Ethiopien Hailé Gebréselassie connait sa première défaite aux mondiaux depuis 1993. C’est le Kenyan Charles kamathi qui s’imposa. Gebré acceuille sa défaite en souriant comme il fait pour ses victoires.
– PARIS 2003
Incontestablement, ce sont les meilleurs Mondiaux. Un Public Superbe. Une belle organisation. Une véritable réussite. Au niveau athlétique, on note une "moisson historique" de médailles pour l’equipe de France. L’avénement de Baala, Raquil et Montebrun. Une belle victoire des françaises du relais 4 fois 100m sur les Américaines avec record de France à la clé. Avénement de Kenenisa Bekele sur la piste. A noter aussi la passe de quatre pour El Guerrouj, qui lui ouvre le panthéon des rares athlètes quadruple-champions du monde.
– Essai de classification des "valeurs chronometriques" en demi fond
Sans aucun doute, ces Dix dernières années, le demi fond mondial a connu une superbe épopée. Tous les records sont tombés l’un après l’autre. Certains records ont été même battus plusieurs fois la même année. Une forte densité de performances, dûe au fait que les "trains" sont souvent et régulièrement rapides dans les grands meetings. Cette logique du "train rapide" a même envahi certaines finales olympiques ou mondiales.
Cette évolution du demi fond mondial vers un " sprint long", pose le problème du sens "porté en elle" par une valeur chronomètrique. Sa signification, sa relativité dépendante de chaque course et le niveau qu’elle reflète. ceci m’a amené à développer une réflèxion et à faire uen tentative de conceptualisation du "chrono", afin d’avoir l’approche la plus réaliste possible d’une valeur chronomètrique réalisée par l’athlète. Cette approche que je vais expliciter dans la suite de mon article, permettra aussi de comprendre et de discerner le désordre parfois causé par l’accumulation de performances, de plus en plus généralisée dans le demi fond.
Commençons par une réalité évidente ; on note facilement que le demi fond a subit la "loi des lièvres" . ces derniers imprimant des rythmes élevés dans la plus part des courses de meetings, surtout avec l’arrivée de la Golden League. Par conséquent, il y a un côté "relatif et trompeur" de la performance. Considérons le concept élémentaire de "valeur chronomètrique absolue" qu’on définit ici par le temps réalisé par l’athlète en parcourant une distance donnée, seul, sans lièvres et sans adversaires ; chrono qu’on peut appeler aussi "temps individuel à l’entraînement". C’est à dire que l’athlète, au meilleur de son niveau, fait un essai à l’entrainement, tout seul sur la piste et obtient ce temps.
En ce basant sur ce concept, on peut élucider les concepts du "chrono relatif" , "semi-relatif" et si possible la "performance vraie réelle" d’un athlète donné. Mais cette fois ci, dans le cadre de la compétition. Ainsi toute performance obtenue par un athlète dans une course rapide, mais qu’il ne gagne pas, c’est à dire que l’athlète aura bénéficié d’au moins un lièvre, même de "luxe", jusqu’à la ligne d’arrivée. dans ce cas le chrono réalisé par l’athlète ne reflète pas son véritable niveau. Autrement dit, le chrono réussi indique un niveau supérieur au niveau réel du coureur. Le concept que j’ai trouvé le mieux adapté à cette situation est celui de "valeur chronomètrique relative" de l’athlète. En revanche, s un coureur bénéficie de lièvres dans au moins la première partie de la course, puis mène en étant en tête et franchit la ligne d’arrivée le premier, alors la preformance qu’il aura réalisée peut être conceptualisée comme étant sa "valeur chronomètrique semi-relative". On remarquera que c’est le cas de tous les records du monde du demi fond, à l’exception de celui de Wilson Kipketer, concernant le 800m en salle, en 1997. Finalement, on en déduira la définition et le sens du concept restant, à savoir ; la "valeur chronomètrique vraie", reflètant le "niveau réel " d’un athlète. Cette valeur correspondra au chrono réalisé par un coureur en prenant les commandes d’une course donnée, du début à la fin, sans la présence d’aucun lièvre, et il finit premier en ayant tous ses adversaires derrière lui. On peut remarquer que cette valeur est dans la majorité des cas difficile à connaitre pour un athlète.
En conclusion, ces conceptions nous permettent de mieux saisir le sens et le classement d’une performance, et ainsi que le rapport de celle-ci avec le niveau réel, relatif, semi-relatif ou absolu de l’athlète.
Il est surprenant, voire même étonnant, de constater que dans le cadre conceptuel défini ci-dessus, tous les records du monde du demi fond (sauf 800m en salle 1997), ne constituent des "valeurs chronomètriques vraies", et encore loin d’être des "valeurs chronomètriques absolues".
Paradoxalement, les performances qu’on considère généralement comme "individuelles", prennent ici le caractère "collectif". En effet, la relativité de ces performances suppose leur dépendance d’une part des lièvres, et d’autre part de tous les adversaires. D’où la possibilité de les qualifier de "perfs collectives".
– 16 CHOSES SUR LES LIEVRES.
Au-delà du 400m, pas un record n’est battu sans la présence des lièvres ; ces coureurs qui impriment le rythme.
Les lievres de 1 à 16
- les premiers liévres apparaissent lre 5 octobre 1930 à Jean-Bouin lors du record du monde diu 1500m de Jules Ladoumègue (3’49"2). Il s’agissait de Séraphin Martin, recordman du monde du 800m, et de Jean Keller, journaliste.
- Avant-guerre, une règle britannique indique que, pour qu’un record réalisé avec un lièvre soit homologué, ce dernier doit franchir la laigne. Cette règle n’est plus d’actualité.
- Le lièvre ne signe jamais de contrat. Une piognée de main echangée entre champions et organisateur du meeting suffit. C’est ce dernier qui paye.
- William tanui passe lièvre professionnel en 1997. Tout ce qu’il a gagné a été investi dans la société de transport de touristes qu’il a céée au Kenya. 15000 dollars , c’est la somme gagnée par ce dernier pour avoir participé au record du monde du mile en 1999 à Rome. C’est aussi le maximum qu’un lièvre ait gagné dans un meeting.
- les filles lièvres sont payées 30 pour cent moins cher que les garçons.
- Selon les spécialistes du demi-fond, le travail du lièvre entre pour 80 pour cent dans un record du monde.
- En 2003, lors du marathon de paris, le lièvre de Benoît Z était Wilson Onsaré. Ce dernier a touché environ 5000 euros.
- Si le record du monde est battu , la prime dulièvre est doublée.
- Un lièvre coûte généralement entre 1000 et 7000 euros. Cela représente 3 pour cent du budget "athlètes" d’un meeting.
- De 1988 à 1998, le lièvre austaralien Peter Stubbs a gagné de 50000 à 60000 dollars par an. Son record personnel plafonnait pourtant à 1’46"04 sur 800m.
- Parfois le lièvre n’est jamais rattrapé. l’Américain Tom Byers a ainsi gagné le 1500m du meeting d’Oslo en 1981 en profitant de la course trés tactique de Ovett, Scott et Walker.
- Le Marocain Salah Hissou est devenu recordman du monde à Bruxelles en 1996, dans un 10000m "monté" sur mesure pour Paul Tergat.
- Les kenyans Philip Mosima, Martin Keino, David Kiptu, David Lelei sont les lièvres les plus demandés. Chez les filles, c’est la Russe Olga Komiagina.
- Les lièvres champions du monde ou champions olympiques sont : Daniel Komen champion du monde en 1997 sur 5000m, aprés avoir fait le lièvre en 1995 et a permis à son compatriote moses Kiptanui de battre le record du 5000m. Noah N’geny, champion olympique sur le 1500m en 2000, aprés avoir fait le lièvre sur 1500m et William Tanui, champion olympique en 1992 à Barcelone sur 800m.
- Un spécialiste du demi-fond peut avoir en sa compagnie des "lièvres privés ou d’entraînement" . Il y a aussi les lièvres qu’on peut appeler "lièvres ami(e)s ou compatriotes" qui peuvent agir pour une cause amicale, collective ou nationale.
- La technique des lièvres : ils se mettent d’accord avec le champion et l’organisateur sur les temps de passage. Sur le 800m, un lièvre suffit, sur le 1500m deux lièvres , mais sur les distances supérieures, il est préférables d’avoir trois lièvres.
Les lièvres ce n’est pas toujours suffisant, il faut que le champion les suive correctement ; pas de loin et pas de trés prés non plus, il faut être à peu prés à deux mètres. En effet, il arrive parfois que les lièvres soient trop rapidesou lents. Dans le premier cas, ils fatiguent le champion et ce dernier devient une proie facile pour ses poursuivants à la fin de la course , si il décide de s’accrocher à eux malgré leur rapidité excessive. Dans le deuxième cas, le champion devient rate son objectif et devient lui même lièvre de ses adversaires, et permet à son poursuivant directe de se reposer derrière lui et si c’est possible de le dépasser au virage.
Il arrive que certaines courses soient trés rapide malgré l’absence de lièvres, cela est dû à la présence dans la course d’au moins deux champions (ex : le 5000m de Paris 2003). Il arrive aussi qu’une course avec un seul lièvre soit plus rapide qu’une course avec deux lièvres (ex : le 1500m de Séville en 1999). Il arrive aussi que lorsque l’on demande des bases trés trés rapide, on ne trouve pas de lièvres.
– Morceli et la cloche
Son Nom en lettres "dorées" fut gravé pour une eternité, sur une stèle en "pierres précieuses" ! Noureddine Morceli. le "génie tactique" du mile, du début des années 90 ; jusqu’à ce qu’il tomba, en 1996 , en finale du grand prix à Milan, dans les mailles du filet de son successeur, le Marocain El Guerrouj. Ce fut Inutile de demander à l’Algérien, avant une finale d’un grand rendez-vous,la tactique qu’il va adopter. En effet, qui ne connait pas le dernier tour de Morceli ! L’Algérien, le plus grand miler du début et du milieu des années 90, est le premier athlète de l’histoire du demi-fond à descendre sous les 3’29" et sous les 3’28"...Successeur du grand Aouita et des britanniques Sébastien Coe et Steve Cram, l’algérien est triple champion du monde du quinze cent mètres (91,93 et 95) et champion olympique en 1996 à Atlanta. Adepte des " trains rapides ", mais aussi possédant un dernier tour magistral et foudroyant, il posa une " désagréable énigme " insoluble à ses amis milers. La cloche a souvent sonné le glas de ses adversaires, lors des grandes finales auquelles il a participé. Affûté physiquement, Au corps d’un levrier, au visage bien " taillé ", aux yeux assortis, on aurait dirt que l’Algérien est né pour courir le mile !
Il possédait une tactique simple et éfficace. Toujours bien placé dans le peloton, calé à la corde , en deuxième ou troisième position, pendant les deux premiers tours et demi...Au retentissement de la cloche, l’Algérien se réveillait, allumait ses moteurs....Dans la ligne doite, les carottes étaient déjà cuites, il se permettait même de s’arrêter nette juste avant la ligne d’arrivée et de la franchir presqu’en marchant ! même les plus grands finisseurs de son époque n’y pouvaient rien ! _ On avait cette impression qu’il était muni d’un moteur pour chaque jambe, ces deux moteurs, que Noureddine prenait le soin de déclencher, au son de la cloche ! La Cloche, cet outil précieux de l’athlétisme qui annonce aux coureurs du demi-fond qu’il leur reste 400m à parcourir pour réaliser leur rêve ou au contraire vivre leur cauchemar !!!
On dit qu’au moyen âge, lorsqu’on enterrait les morts, on attachait un fil à leurs doigts et on attachait le fil à une petite clochette qu’on ressortait à l’extérieur de la tombe, ainsi si un passant remarque le bruit de la clochette c’est que l’enterré est encore vivant !!! Génial, ce petit outil tout mignon, qui annonce aussi le temps dans les églises....mythique ! A la cloche, l’algérien s’enfuit, s’enfuit, s’enfuit...On dirait un bandit, avec ses yeux qui tournent dans tous les sens, qui a piqué quelque chose de valeureux et qui a peur de se faire rattraper !!!Eh oui ! N’allez pas loin, la chose valeureuse n’est ni moins ni plus qu’une médaille d’or ! A Tokyo en 1991, son dernier tour a été chronomètré en 51 secondes, à Stuttgart il le fait en 50" et à Goteborg il le boucle en 51" !!! C’est le sprinter du mile !
En 1997, alors que sa fin est toute proche, il a le courage d’affronter El Guerrouj au meeting de Charley...Il termine deuxième. En grand champion, l’Algérien leva le bras de celui qui sera son digne successeur...signifiant la passation du pouvoir. Morceli déclara, alors "Hicham a du talent, il sera le premier athlète à courir le 1500m en 3’25"...". Plus tard, en 1998, le Marocain bat le record du monde du 1500m à Rome et court en 3’26"00 !!! L’Algérien a été prophétique, à un centième près, dans sa déclaration ! En effet qui pourrait percevoir, sur un 1500m, la différence entre 3’26"00 et 3’25"99c... Elu par le Quotidien L’Equipe, à un moment de sa pleine gloire, Sportif des sportifs, Morceli restera dans les mémoires et dans l’histoire de l’athlétisme comme un énorme champion et grand tacticien du mile, qui a donné à cet outil qu’est la cloche , toute sa dimension ! Un Grand Hommage à ce champion et grand homme qu’a été et qu’est Noureddine Morceli.
– L’ami Wilson, le cycliste sans velo le maitre du 800 metres.
Dans le sport en général, et dans l’athlétisme en particulier, il y a des histoires d’athlètes qui vous fascinent, comme ça, sans savoir vraiment pourquoi ! Vous avez l’impression de l’existence d’un « charme » en elles, qui vous pousse à les écrire et à les raconter. C’est exactement ce que je ressens en écrivant ces lignes.
Je pense particulièrement à Wilson Kipketer. Jeune, « Kip » a été repéré sur la Rift Valley du Kenya ; le pays des coureurs à pieds, par un pasteur Anglais. Ce dernier se disant à l’époque, que le jeune homme a du talent et que nul doute que l’adolescent Wilson aura un avenir radieux sur les pistes d’athlétisme. Le pasteur a vu juste , et ne cachait pas son étonnement, lorsque il voyait son poulain courir. Il disait à ses autres jeunes élèves : « ...Regardez-le, il court comme un cycliste ! ». En effet, Wilson possède une foulée atypique ; en élevant ses jambes au maximum, et en les posant pas « très en avant » sur la piste, on a l’impression qu’il pédale.
L’harmonie de son geste, et la facilité avec laquelle il déroule sa foulée, donne la « vision trompeuse » que le 800 m est facile ! Or de l’avis de la plus part des spécialistes du demi-fond, le double-tour est une distance énormément complexe et tactiquement très sensible. Il faut aller vite et résister, la moindre erreur de relâchement ou de placement peut-être fatale au coureur. Le danois domina sa discipline, pratiquement de 1995 à 1999, amassant les titres mondiaux et battant des records, à tel point qu’en 1997, il égale le record de Coe, puis le bat deux fois ! Mais ce qui est bien chez Kipketer, c’est qu’il a toujours le sourire, qu’il gagne ou qu’il perde. Il prend l’événement comme il vient, il en fait jamais une histoire. On a l’impression parfois, qu’il se désinvolte ou qu’il se désintéresse. Répondant à une question d’un journaliste qui lui demanda s’il ne regrettait pas le fait de ne pas être champion olympique, il dit : « Vous savez, dans l’athlétisme moderne, les Jeux , c’est un titre comme les autres, je fais ce que je peux, ça vient ou ça vient pas.... ». D’ailleurs, il a toujours eu la même vision des records, il n’a jamais déclaré ses tentatives à l’avance.
Critiqué par ses compatriotes pour sa naturalisation, redouté par ses adversaires, le danois resta de marbre. Toujours discret, diplomate et respectueux. Souriant à ses adversaires et les félicitant quand il le faut.
Il fait partie des rares athlètes multiple champion et recordman du monde, mais auquel les jeux n’ont jamais souris.
En 1996 à Atlanta, pour une histoire de passeport, on lui refusa le visa.
En 2000 à Sydney, alors que lui et l’algérien Said-Djabit-Guerni possédaient les 2 meilleures performances mondiales de l’année, ils se laissèrent tous les 2 piégés par un rythme « assez lent » et une finale « très tactique » remportée par l’allemand Schumman.
Wilson, en grand champion, fit un signe de tête à l’algérien, lui signifiant son erreur tactique, mais se précipita pour mettre sa main sur l’épaule de l’allemand, lui sourire et le féliciter. Le brave danois a connu par la suite des années très difficiles. Parti au Kenya rendre visite à sa famille, il attrapa la malaria. Transporté en urgence dans un hôpital portugais, le danois échappa bel à un sort dramatique. Absent des pistes pendant un long moment, il est revenu, mais il n’a jamais pu retrouver son véritable niveau. Peu importe, Kipketer sait où il va, mais n’oublie jamais d’où il vient. Il continue à sourire, à ne jamais manquer d’humour dans ses déclarations et à gagner des courses....Et pourquoi pas celle d’Athènes 2004. Je le lui souhaite vivement, et un grand hommage à cet athlète dont la beauté de l’esprit est à la hauteur de sa grandeur athlétique.
– Les roses du printemps au milieu des jardins d’hiver
Que reste-t-il des valeurs olympiques dans le monde du sport moderne ? N’ont- elles pas pris fin au commencement même de ce dernier ? ou bien elles ont toujours été un rêve utopique, et un idéal pour « l’humain sportif » ? Qu’en est il advenu de la « victoire » ? N’a -t-elle pas finalement rejoint la « défaite » ?
Quel destin paradoxal ! Et quel tournant troublant, pris par le sport de la fin du 20 ième siècle et le début du 21 ième ! Alors qu’il a toujours été considéré comme l’élément idéal d’intégration par excellence, et du bien-être individuel dans la société, il se transforme subitement en un facteur de « désintégration » et de solitude, qui même parfois au drame ! Nombreux, les exemples de sportifs qui ont mal fini.
L’énorme déception finale , et la grande désillusion ont anéantis toutes les joies qu’on a pu vivre par le passé avec ces sportifs.
Alors, je me suis posé la question cruciale, à savoir, si la beauté de l’esprit « sportif », alliée à l’effort physique, dans le sport moderne, pourrait rendre heureuse une personne.
L’été dernier, alors que je regardais les Mondiaux de paris, comme le commun des mortels, j’ai vu sur la piste, entre autres, la belle victoire de Joël Jeannot sur le 1500 mètres hommes fauteuils. J’ai trouvé la course belle et j’ai beaucoup apprécié la tactique du champion français. J’ai même plaisanté avec ma sœur, en lui disant que Jeannot a fait avec ses mains mieux ce qu’El Guerrouj a fait avec ses pieds !
Puis, j’ai vu le 200 m aveugle femmes et le 400 m aveugles hommes . L’image de l’athlète et de son guide unis dans l’effort, la victoire et la défaite. J’ai admiré le courage, la volonté et la motivation sportive de ces femmes et de ces hommes. Alors je perçus soudain, « l’image furtive » d’un bel athlétisme collectif noyé dans un autre athlétisme cruellement individuel ! _ C’était comme si je découvrais ce jour là, l’essence et la naissance. L’essence naturelle de l’athlétisme et la naissance de son « esprit idéal » transmis de génération en génération. _ J’avais l’impression d’avoir vu quelques jolies roses éparpillées au milieu des jardins perdus !
– Le chef d’oeuvre du jeune Daniel
Que la gloire est éphémère ! Qui parle encore de Daniel Komen ! Le grand prodige Kenyan du 3000 et 5000m. Si dans votre carrière d’athlète vous avaez laissé des records du monde, de temps en temps , on parlera de vous, surtout lorsqu’un autre athlète s’attaque à votre record !
En 2003, un journaliste de L’Equipe magazine demanda à Gebré pourquoi ce dernier ne se consacre pas à cent pour cent au marathon comme il l’avait annoncé. Le Négus ethiopien répondit que s’il le faisait, et qu’il quitte la piste, personne ne parlerait de lui et qu’on va l’oublier !
Le grand Hailé a compris la loi du sport ...c’est comme ça ! Vous savez, les athlètes le savent trés bien ; dés que leur carrière s’achève, ils sont oubliés. Malgré les performances, les titres, la grande médiatisation pendant la carrière....tout ça s’oublie au fur et à mésure que les années passent ! A l’approche de fin de carrière, l’athlète commence à sentir cette angoisse de l’oubli....c’est pénible...on passe d’une dimension à l’autre !
Edwards Jonathan, aux mondiaux de Paris, versa des larmes et dit :" Non, non, croyez moi , je ne suis pas triste....c’est l’émotion....j’ai eu de la chance d’avoir une aussi grande carrière !"
Mais Edwards le sait trés bien....Malgré les records , les titres, la joie qu’il a eu et qu’il a donnée...on va finir par l’oublier et médiatiser son successeur...et ainsi de suite !
Et si on revenait un petit peu à l’actualité......les organisateurs du meeting "indoor" de Boston, qui se déroulera le 31 Janvier, ont annoncé que le roi du fond mondial Gebreselassie, un peu en fin de carrière maintenant, fera une tentative contre le record du 3000m en salle, detenu depuis 1998 par le jeune prodige kenyan à l’epoque, Daniel Komen. Un temps de 7’ 24" 90.
On a beaucoup écrit sur ce record ! Pourquoi ? En effet , le kenyan , possédant aussi le record en plein air de la même distance ( 7’ 20" 67) aurait du perdre théoriquement 6 secondes en passanr du plein air à la salle. Le grand Daniel n’en a perdu que 4. Nul doute, que ça soit en plein air ou en salle, le kenyan a placé la barretréshaute ! Enorme prodige que ce garçon,génie du 3000m-5000m ! Il a été ce que j’appelerai " Un miler vers le haut" par excellence ! Il avait cette manière de courir, léger, viveroletant, volant, flottant sur la piste ! Son rythme de course soutenu, permanent et d’une constance remarquable, sa foulée effleurant la piste lui permettait de gagner beaucoup d’energie par rapport aux autres, même à des rythmes trés elevés. d’égal à égal avec Gebré sur le 5000m, Daniel dépassait Hailé sur le 3000m. en 1997, il courra le 1500m en 3’ 29" 45 et le mile en 3’ 46" sans même faire de "préparation spéciale pour cela" ! de l’autre coté de la Rift valley, le grand Hailé, au meilleur de son niveau et au printemps de son âge n’a pu faire mieux que 7’25" sur 3000m en plein air. L’annonce des organisateurs de Boston resseble plus à une blague qu’autre chose, surtout que Gébré dépasse les 30ans maintenant et il n’a été champion du monde ni à Edmonton ni à Paris. On ne bat pas le record du monde de Komen en claquant les doigts ou en l’annonçant dans les journaux ! D’ailleurs Gebré sait trés bien que ce record n’est plus dans ses possibilités. Mais on annonce cette tentative pour faire de la pub au meeting , c’est tout ! En 1999, El guerrouj s’attaqua à ce record mais en plein air, il réalisa 7’ 23" 09. Si vous n’avaez pas vu la course, croyez moi , il est arrivé sur la ligne, cuit, cuit , cuit....il a fallu que quelqu’un aille le soutenir pour qu’il tombe pas ! le marocain n’a plus réessayé !!! Il sait alors que Komen les dépassait tous sur cette distance qu’est le 300m.
En effet , pour battre ce record( en salle), il suffit pas d’avoir une bonne pointe de vitesse, il faut pouvoir soutenir un rythme trés élévé du début à la fin ( 2’29" au premier 1000m, 2’30" au deuxiéme, et finir en 2’25", autrement dit, le premier 1500m en 3’40" et le deuxième en 3’44". la plus grande difficulté ce sont les derniers 1000m , car l’athlète doit être concentré au maximum et et pouvoir faire le train lui-même et ne pas perdre les secondes qu’il a gagnées grace aux lièvres. Gebré pourra toujours suivre les lièvres, ça ce n’est pas un problème pour lui, mais il pourra pas tenir le rythme aprés, et s’il ya un Kipchogué derriére lui, il risque d’être facilement aligné avant même le dernier virage et la course risque de se terminer en plus de 7’ 30". Le jeune Komen ne possédait pas une grande pointe de vitesse, mais il avait cette belle et légére "foulée volante" qui lui permettait d’être moins atteint que les autres lorsqu’on aborde les derniers 1000m. Bref un "spécialiste par excellence des 3000m trés rapides".
En 1997 à Athènes, lorsqu’il a été sacré champion du monde du 5000m, à 1500m de l’arrivée, il est parti tout seul en tête et au dernier virage, il pouvait même se permettre de finir en marchant ! Un grand hommage donc à ce génie de la course à pied.
– L’incroyable drame d’une immense gloire !
On a tellement envie de l’appeler champion olympique ! On oublie presque qu’il ne l’est pas ! Et comment !!! Depuis huit ans, le gamin de Berkane survole le 1500m ! Il a même révolutionné cette distance. Partant le plus souvent à 800m de l’arrivée, le marocain a rendu sa pleine mesure au mile !
Un soir d’Atlanta, en 1996, lors de la finale du 1500m des jeux olympiques,le jeune homme tomba juste avant le retentissement de la cloche ! il se reléve, termine la course et finit douxiéme...Il rentre dans les vestiaires, il pleure...une tragédie !!!
En 2000, lors de la finale olympique, il se présente comme l’immense favori....il se dit alors qu’il va réaliser le rêve de son enfance ! Hélas, à 20m de la terre promise, le marocain n’ayant plus de jus, céda face à Ngeny !la malédiction s’abat sur lui ! Ngeny....celui la meme qui lui servit de liévre et de poursuivant, successivement en 1998 et 99 à Rome pour battre les recors du monde du 1500 et du mile ! vous l’avez sans aucun doute deviné , je vous parle évidemment de Hicham El Guerrouj.
Tiens ! et si je vous parlais de son palmarés...Hallucinant ! énorme ! grandiose !....quatre fois champion du monde en plein air, triple champion du monde en salle,triple recordman du monde en plein air(1500m, mile et 2000),double recordman du monde en salle(1500m et mile), quatre fois vainqueur de la golden ligue et une fois du golden four,vice-champion du monde du 1500m à goteborg en 1995, vice-champion du monde du 5000m à Paris en 2003, désigné par l’iaaf trois fois de suite "athlète de l’année" (2001,2002,2003),il a couru le 1500m 31 fois sous les 3’30’’, 15 fois sous les 3’29’’...81 victoires sur 84 courses !!!et cerise sur le gateau, il court cinq fois en 3’26" proche de son record du monde (3’26"00) !!! Ce record, il l’a réalisé en 1998 à Rome en faisant une course de rêve, une parfaite parabole avec une ligne droite d’anthologie...et à l’arrivée le chrono était tout haut, tout bon et tout rond !
En 1999, lors des championnats du monde d’athlétisme à Seville,les milers espagnols , forts à l’emballage voulaient sa mise à mort sur la piste ! mais le marocain est malin comme un singe ! il sort de son sac une ruse fatale aux espagnols....Aidé par son compatriote Adel El Kaouch....qui l’emmène au 800m en 1’52"...le marocain prend la tête, accélère et sur la ligne droite il se permet de relacher et de faire des bisous au public...à l’arrivée...3’27"65’’’Historique !
Cette année, lors des championnats du monde à Paris, tous les spécialistes se posaient la question concernant la tactique qui sera adopté par le roi Hicham, pour contrer son ami Mehdi Baala, bon spécialiste du 800m et un miler redoutable au finish....le marocain annonce dans la presse une surprise et un spectacle ! Seul cette fois ci dans une finale (absence de compatriote), le roi du demi-fond prend ses responsabiltés aprés les premiers 600m...accélère progressivement, et derrière lui Mehdi s’accroche...quel beau spectacle pour les 62000 spectateurs !!! Au dernier virage, le français donnait l’impression de pouvoir revenir sur le marocain...mais sur la ligne droite Hicham a encore de l’energie pour lacher des gazs....son dernier 700m a été chronométré en 1’35"....Belle manière de montrer à son ami Mehdi...qu’il a encore des progrés à faire pour s’améliorer sur le 800m.
Quel Destin !!!si le 1500m était un être vivant il se serait sans doute incarné dans le corps d’El Guerrouj ! Hélas comme vous le savez , il n’est pas champion olympique.Mais justement parlons en...à quoi tiens la réussite aux jeux ? ils ont lieu une fois tous les quatres ans,il faut être pret le jour J ! Et si vous etes enrhumé ? Et si vous n’étes pas en forme ? Et si vous ratez votre bus ?...et si et si et si...
Michael Jonhson disait " etre champion olympique, il y en a pleins qui le sont, mais avoir le record du monde du 400m, je suis le seul à l’avoir !". Morceli disait " je ne suis rien sans le titre olympique !"....Wilson Kipketer n’est pas champion olympique, Ryen ne l’est pas non plus...et encore d’autres...Bubka a été six fois champion du monde et une fois seulement champion olympique...oui mais le marocain vous dira qu’Aouita l’est...
Le 14 septembre 2003 à Monaco...aprés avoir été désigné "athlète de l’anée" par l’iaaf, le marocain déclara "je vais essayer de maintenir cette forme actuelle...vous savez l’année prochaine, c’est trés trés important pour moi !" le marocain a t il eu besoin de nous le rappeler ! Et oui ! c’est l’année des jeux, 2004 ! Tous les athlétes vous le diront...les jeux c’est le but supreme...c’est sacré !
Mais attendez SVP ! et si Athénes 2004 venait à effacer le petit, mais gros et sale point noir qui tache l’mmense page blanche mais dorée du marocain ! Alors là, vous entendrez dans toutes les maisons du Maroc, des "youyous" à l’honneur du gamin de Berkane devenu grand monsieur et à l’or olympique qui serait finalement tombé dans son escarcelle qui va briller de touts ses eclats ! Et El Guerrouj pourrait mourir tranquillement...non excusez moi, il avait déclaré qu’elle allait se marier aprés les jeux....Décidemment les jeux ce n’est qu’un jeu ! mais la vie elle meme n’est elle pas un simple jeu !?
Mais attention, peut étre que le plus grand miler de toute l’histoire de l’athlétisme, va vouloir nous faire un coup à la Bubka !!!
Et dire que le marocain n’aura que 30ans l’année prochaine ! Et que l’Europe lui réussit mieux que l’outre-atlantique et l’Australie....Allons ! soyons optimiste ! l’année prochaine à Athénes, lors de la finale olympique du 1500m,une belle histoire de l’athlétisme mondial s’écrira dans l’Histoire tout court
– La fleur du mal
On aurait cru à un destin plein de bonheur pour elle. Et pourtant, son sort final, tourna, ratatouilla, comme un vieux vinyle rayé qui surgit d’une bulle en or !
La logique d’un malheur engendré par la « joie artificielle », née de la « triche récompensée », alla jusqu’à son terme. Un destin incroyablement « mal tourné » ! sorti d’une fleur et imbibé de miel, attirant les abeilles de l’« amertume », il est digne des grandes tragédies mythiques de l’antiquité.
Au visage d’ange et au corps de rêve, sa musculature a subit un changement terrible, seulement en une année ! Réalisant des exploits inimaginables, elle subit la loi de la suspicion à son extrême. Trahie par ses propres résultats, critiquée par son « milieu », abandonnée par son entourage, accusée de dopage officieusement mais pas officiellement, la jeune femme craqua.
Elle s’éloigna des pistes alors qu’elle était en pleine gloire ! A-t-elle goûté au miel empoisonné servi dans un plat en or ? Oui, nous dit-on, et à « grandes bouchées » ! Etait-elle consciente des dangers qu’allaient avoir sur elle « ses exploits » jugés inhumains, et provoqués par une « puissance artificielle » démesurée ?
Très « performante » ou plutôt trop « performante » et jolie comme tout, le monde de « l’athlétisme business » s’eprit d’elle. A peine que certains sautillèrent de joie pour ses exploits, que d’autres éclatèrent en sanglots sur son sort, révélant la « dure réalité », terrible et « désenchantée » !
Morte dans son sommeil à l’âge de 38 ans, un âge où elle aurait pu faire ses Adieux à l’athlétisme, elle emporta ainsi son secret avec elle à jamais.
Elle restera une énigme, et constituera un mystère tragique du drame de l’athlétisme moderne.
Telle fut la destinée de l’Américaine Florence Griffith-Joyner.
– Sur le chemin de la piste...
Sur le chemin de la piste , le printemps de ma vie ;
Sur le chemin de la piste, il y a le chemin de ma vie.
La classe et le talent des autres me donnera envie ;
Sur le chemin de la piste , je dépenserai mon énergie.
Sur le chemin de la piste, simple sera mon envie.
Miss, je resterai pas tard, demain c’est lundi ;
Je me réveillerai tôt, pour aller m’entraîner ;
Je ne sentirai pas le parfum de tes fleurs , je retiendrai mon plaisir ;
Je dissimulerai mon rêve, je cacherai mon sourire.
Sur le chemin de la piste, je suis prêt à souffrire ;
Je chausserai mes pointes, je prendrai mon sac ;
Je partirai dans les montagnes, je courrai dans les vallées.
Sur le chemin de la piste, mon but est d’y arriver ;
Je travaillerai mon foncier, je n’oublierai pas ma vitesse ;
J’utiliserai mon chrono, je doserai mes séances.
Sur le chemin de la piste ; le printemps de ma vie ;
Je verserai des pleurs, je cueillerai des fleurs.
Je ne suis pas une star, je ne saurais être un génie ;
Mon destin est écrit, mon espoir lui donnera vie ;
Je ferai mon possible, il n’y a pas de quoi rougir.
Sur le chemin de la piste, je me battrai à mourir ;
Je suerai le jour, je récupérerai le soir, je me reposerai la nuit ;
Ni par la chaleur, ni par le froid, je ne me ferai avoir.
Sur le chemin de la piste, tricheur je ne serai pas ;
Naturel je resterai, d’esprit olympique je serai ;
Mon âme dans mon corps, la beauté dans mon effort ;
Je tenterai, sur la piste, de remporter l’or ;
On me le mettra autour de mon cou, on me fera un bisou ;
Je recevrai des fleurs, qu’on m’offrira en cadeau ;
Ah ! tout le sourire et la joie que j’aurai ;
Mon hymne je chanterai, mon adversaire je féliciterai ;
Aux journalistes je parlerai, à mon amie je dédierai ;
« Je suis tout heureux et comblé ! » je dirai ;
« la récompense de mon travail et mon effort . »
j’ajouterai.
Demain, c’est la fête, pas tôt je rentrerai.
Sur le chemin de la piste, il y a le chemin de ma vie ;
Sur le chemin de ma vie, en vacances je partirai ;
Sur le chemin de la piste, en automne je recommencerai.
– Le sort injuste d’un sacre beau sport
Comment faire pour que l’athlétisme retrouve sa place dans le développement du sport moderne ? l’Athlétisme intérresse les télés que lorsqu’il ya un record en vue ou une star américaine qui débarque en Europe. Ses cas positifs sont plus médiatisés que dans les autres sports...Exemple : TF1 qui ne parle jamais de l’athlétisme, pourtant elle consacre quelques minutes pour parler dans son journal d’une affaire de dopage en athlétisme ( elle risque rien puisque la chaine est branchée Foot et Formule1). les télés parlent de l’athlétisme que lorsque l’on bat le record du monde de 100m ! L’eté dernier un mois avant les championnats du monde, la chaine Eurosport passait deux fois par jour un reportage....pour promouvoir l’athlé (rire)...devinez sur quoi ? Sur le Groupe HSI de John Smith....Eh oui, c’est ça l’athlé pour les télés ! Du coup la chaine a du se poser des questions..puisque les héros de ses reportages, on les a pas vus trop à Paris 2003.
Je me pose toutes ces questions là car j’aime mon beau sport...mais j’ai peur pour lui d’un destin dramatique et injuste ! Surtout que l’IAAF s’est montré incapable de sortir un clown de la piste pour permettre aux autres de courir ( l’affaire Drummond), encore moins de promouvoir ce sport et de pouvoir le "vendre" correctement.
C’est incroyable comme le monde est à l’envers....l’artificiel est sacré, le naturel est maudit !
Courir, Lancer, Sauter...Qui peut me dire aujourd’hui qu’il n’a jamais fait ça dans sa vie !?....c’est tellement naturel l’athlé ! Est ce que c’est pour cette raison qu’on veut le tuer ??? En effet notre époque est tout sauf naturelle. Alors mes chères soeurs , mes chers fréres...Pensons tous ensemble et réagissons pour sauver notre fabuleux sport !
– La momie
La trace de l’enfance d’un géant de la course de la course à pied ! Enfant, Hailé allait à l’école en courant ! Cahiers et livres ramasséx et serrés entre son coude droit et ses côtes, le petit Gebré allait vite, trés vite. A l’aller c’était pour ne pas subir la colère du maitre, au retour c’était pour ne pas subir l’engueulade de son père qui l’attendait dans les champs ! Petit, Hailé était entre deux feux ! Plus tard, il est devenu une immense star du fond mondial, ces deux feux, se sont transformés pour lui, en deux lumières : titres et records ! Pourtant , comme vous l’avez tous remarqué, le Négus Ethiopien, quand il court, garde toujours son coude droit relevé et très proche de ses côtes et le bouge moins que l’autre ! Et ce n ’est pas tout.... Il a une foulée atypique, en effet, il court sur la pointe des pieds comme un sprinter. Pourquoi à votre avis ? Et bien petit, en allant à l ’école à pieds nus, il faisaient tous pour éviter de marcher sur les cailloux et les épines !!! Les habitudes de son enfance sont momofiées dans son talent d ’adulte ! C’est comme si le souriant Gebré avait du mal à croire que l’école et corvées c’était bel et bien fini depuis longtemps !
– Un marteau en bronze pour une femme en or
Dossard 370, Paris 2003 St-Denis....La jeune femme, dans sa cage, tourne quatres fois dans le cercle, lâche l’engin dans les airs, résultat : 71,36m ! Un seul jet et une promesse :" En finale, je vais essayer de me faire plaisir et lancer le plus loin possible, comme d’habitude."
La belle mentalité alliée au courage physique. Voilà la recette de notre lanceuse du marteau, Manuèla Montebrun.
Originaire de la Mayenne, paysage verdoyant, vallonné à souhait. Une terre de cyclisme plutôt que de l’athlétisme. D’ailleurs, la la valloise a un vélo, écoutez- la SVP : " Je ne l’utilise que pour faire mes courses. Et encore, je m’arrête au passage de chacune de mes deux grandes-mères." Sympas Manuèla ! Une jeune femme bien comme il faut.
Au soir du 28 août, c’est le grand jour pour celle qui nous est venue du fin fond de la campagne française !
Confrontée à la cubaine Yipsi Moreno, la française enflamme le stade de france qui scande son nom !
Hélas ! Elle qui est habituée à l’anonymat, se crispe sous les cris de la foule et perd sa technique....Mais l’Histoire ne la perdra pas. Ainsi, au quatrième essai, l’engin tomba à 70,92m , tout juste, tout bon pour être sur la plus petite marche du podium, mais la plus grande de sa carrière.
En effet, cette médaille de bronze est la première dans l’Histoire des lancers français aux Mondiaux.
Manuèla est heureuse, elle le fait savoir à sa manière " Bien sûr que je suis contente, mais c’est pas mon style d’en faire beaucoup."
Après s’être félicités , elle et la campionne du monde, la cubaine signa le dossard de la française, à la demande de cette dernière ! L’humilité par excellence, le bel esprit de l’athlétisme !
Fille d’une employée aux abbatoirs d’Evron et d’un employé dans un foyer pour handicapés, la grande Manuèla a même fait la Une du Quotidien L’Equipe, le lendemain !
Intérrogée sur ce fait, elle répond sagement " ... peut- être que les gens s’intérresseront plus maintenant à nos disciplines. J’espère que les jeunes s’y mettront, et cessent de ne voir l’athlétisme que par le biais des courses."
Légitime espoir pour celle qui a fait don de soi à cette disciplice, corps et âme. En 1997, elle quitte sa Mayenne natale pour la Capitale qu’elle n’apprécie guère. Seul le potager familial apprécie, en effet il a été plusieurs fois pilonné lorsqu’elle lançait le poids !
Mais là bas, au près de Guy Guèrin, son entraineur, elle a beaucoup progressée.
L’éloignement de chez soi, de sa famille, de ses ami(e)s et copains d’enfance, c’est le prix à payer parfois, si on veut entrer au panthéon mondial de l’athlétisme.
Décidement, on atteint pas ce que l’on désire sans subir ce qu’on ne désire pas.
Ah ! si j’avais son âge lorsqu’elle avait découvert l’athlétisme et le lancer du marteau, et que j’étais une jeune fille bien costaude, alors j’aurais bien aimé obéir à son appel du 28 août au soir sur le coup de 21h.
– Critique de l’analyse d’odile baudrier et de Gilles Bertrand
Je vais essayer de revenir un peu en arrière mais brièvement....En 1997, Daniel Komen remporte le 5000m en 13’ 07", en 99, Hissou l’emporte en 12’58", en 2001 c’est Limo qui s’impose en 13’00"...
A Paris en 2003, c’est Kipchogué qui gagne en 12’52"... la rapidité de cette course est du au fait que les trois favoris se sont comportés comme des lièvres à des étapes successives de la course....Bekelé en premier, Kipchogué et El Guerrouj dans les derniers 800m.
Les autres n’avaient qu’à suivre et ça a donné cette densité de perfs sous les 13’ minutes....ET encore depuis quelques années , on est très loin des 12’ 39" de Gebré et de Komen !
Pour le 10000m c’est normal, en effet l’avènement de Bekelé et le fait que Gebré et les autres éthiopiens servent sa cause.....et comme on sait que les Kenyans vont suivre... voilà ça donne cette densité de performances !.....
Prenons la performance de Baala à Paris, 3’32"....mais à Bruxelles, avec deux lièvres et un lièvre de luxe jusqu’au bout, il a pu courir en 3’ 28"...Logique !
Par conséquent, la densité de performances n’a pas forcement une signification inhérente au dopage.
L’EPO est utilisé en Athlétisme mais beaucoup aussi dans d’autres sports....il faut le combattre partout .
L’argent et le dopage, ce ne sont pas tout simplement les plaies de l’athlétisme mais aussi celles des autres sports.....Donc pourquoi cette injustice de s’acharner sur l’athlétisme !!! moi je reste optimiste, et j’espère que les contrôles seront plus efficaces et multipliés.
Enfin, que font les journalistes du Foot !? leurs stars à 6 million d’euros chaque année....ne sont pas dopés ?
ou bien vous allez me dire que le Foot c’est sacré comme le Tour de France on y touche pas !!!
les stars du foot, du cyclisme, du tennis, de la F1 sont exposées jour et nuit à la télé.....je suis sur que ces stars là ne subissent jamais de contrôles inopinés....Alors qu’on vient pas me dire que l’argent et le dopage ce sont les affaires de l’athlétisme !
– Critique de l’interview d’EL IDRISSI dans le journal "L’EQUIPE"
Dans son interview accordée au site du quotidien L’Equipe (lequipe.fr), monsieur El Idrissi revient longuement sur les faits qui ont marqué l’affaire de son élève. Il présente un plaidoyer général qu’il argumente tant par des paradoxes qui semble-t-il lui échappent, tant par une fédération qui l’aime pas, qui marginalise Fouad et qui applique une méthode de détection qui selon lui, non seulement est remise en cause, mais elle a plus d’inconvénients qu’elle n’a d’avantages !Evidemment, nous n’avons pas toutes les données exactes ni sur la blessure de Chouki, ni sur les faits qui lui ont succédé ou l’ont précédé, d’autant que les versions différent les unes des autres. Ceci nous empêche d’avoir une vision claire et nette sur l’ensemble des propos tenus par El Idrissi. de toute façon, ce dernier a tout dit sauf ce qu’il fallait dire ! Du moins ce que les gens intéressés voulaient entendre de lui. En effet, un entraîneur qui défend son athlète, ce n’est pas nouveau et ça n’apprend rien à personne !
Examinons les trois axes de l’argumentation d’El Idrissi.
Commençons par le problème médical. La déchirure musculaire de Chouki est un fait réel, quant à savoir si elle est de 1cm ou de 3cm, ça nous importe peu. En effet, Fouad a couru contre l’avis médical du Dr Deymié et la conséquence tout le monde l’a vue le soir du 27 août. Donc c’est bien un problème de santé qui a gêné Fouad. Si ce dernier avait surmonté sa blessure et avait été sur le podium, son entraîneur aurait pu reprocher au staff médical l’attitude qu’il a eu, mais ce n’était pas le cas.
Concernant les propos que je considère, personnellement grave, selon lesquels, la fédération aurait voulu écarter l’athlète sous prétexte qu’il était devenu un concurrent, sont à prouver d’autant que le motif de concurrence ne tient pas. Car qu’est ce garantit à la fédé la réussite de ceux qu’El Idrissi considère comme les concurrents de son athlète et l’échec de celui dont elle veut pas ? Et puis pourquoi El Idrissi n’arrive ou ne veut pas expliquer l’origine du conflit qui s’est installé selon lui entre la fédé et son athlète !? L’entraîneur veut nous faire croire que lui et son élève n’ont aucune responsabilité dans tout ce qui s’est passé !!!
Quant au fait le plus marquant de toute cette affaire, qui est évidemment le contrôle positif, l’entraîneur lui même avoue son incapacité à entraîneur les limites de son athlète et si il est capable ou pas de recourir au dopage ! Cependant, la réalité est cruelle et il est bel et bien là, les flacons A et B contenaient de l’EPO interdit. Alors monsieur El Idrissi n’a d’autres solutions que de critiquer la méthode de détection du labo français ! Il dit qu’elle est basée sur des statistiques. On se demande ce qu’attend monsieur El Idrissi pour présenter une méthode parfaite et magique qui serait basée sur a+ b =c !? Et pour appuyer ses hypothèses, il cite le cas "Lagat" ! Mais l’entraîneur ignore-t-il que la contre- expertise existe justement soit pour confirmer ou parer à une éventuelle erreur dans la première analyse !? El Idrissi nous dit aussi que même dans le cas de l’efficacité du contrôle antidopage, certains athlètes sont protégés. Ce propos ne fait nullement la clarté de l’affaire, car si ça été porouvé aux USA, rien de tout cela en France n’a été mis en évidence. Sauf si monsieur El Idrissi prétend savoir ce que les autres ignorent, et ça ne peut être un argument.
D’ailleurs si on scrute bien tous les faits de cette affaire, on peut comprendre sans grande difficulté qu’il manque une donnée précieuse et cruciale pour tout le monde, afin de mettre en lumière les contradictions que le dossier présente. On ne peut que se poser la question suivante : pourquoi ni le clan El Idrissi ni le clan de la fédé ne décide d’éclaircir l’affaire et de donner l’information manquante !?C’est possible que le chaînon manquant n’est ni dans l’intérêt de l’un ni de l’autre ! La pression du Dr Deymié, la disparition de quelques documents du suivi et le contôle antidopage surprise de l’après la finale sont trois faits indiscutablement liés et troublants et ne s’expliquent que par la donnée qui manque, surtout si on sait qu’à la fédé, tout le monde est loin d’être sur la même longueur d’onde !Pour finir, Mr El Idrissi nous invite à réfléchir sur la signification humaine de la différence entre un 3’ 28" et un 3’ 30" ! Et il s’interroge sur la place dans la société d’un athlète à 3’ 37" ! A part que ces questions peuvent faire l’objet d’une bonne thèse en philo ou en socio, monsieur donne l’impression de quelqu’un séduit par l’athlétisme amateur. Or il a décidé d’épouser l’athlétisme professionnel et de haut niveau ! Veut-il- nous faire croire qu’il ignorait les enjeux en question au départ et toutes les difficultés que ça suscite ? Ou bien que lorsqu’il a décidé d’entraîner Fouad, il pensait que 3’ 33" c’est pareil que 3’ 30" qui selon lui n’a pas plus de bon sens que les 3’ 28" !?Il aurait pu tout simplement nous dire qu’il remet en cause l’essence même de l’athlétisme moderne, mais ça, c’est une autre question.
Dans ce cas, on peut se demander pourquoi El Idrissi ne l’a pas fait depuis longtemps !Et pourquoi il tenait tant à ce que Chouki court en 3’ 30" ?Comme tout entraîneur du demi fond , il sait très bien que faire 3’ 30" en étant troisième n’est pas pareil que 3’ 30" en arrivant premier. Contrairement à ce qu’il veut nous faire croire, et d’ailleurs il le sait très bien, courir en 3’ 28" en étant premier est une progression importante par rapport à courir en 3’ 30" en arrivant premier aussi. Regardant de prés l’exemple de Lagat , il fait 3’ 26" 34 en restant sur les talons d’El guerrouj pendant toute la course, mais il n’est jamais descendu sous les 3’ 29" en étant premier ! Et puis la société a les considérations qu’elle a...pour de différentes raisons, ça peut être la performance, des victoires successives, des titres, ou bien pour un état d’esprit d’un athlète ou pour sa sincérité....mais la société a le droit aussi de regarder d’une autre manière quelqu’un qui n’hésite pas à tricher... pour fausser une course... ou pour d’autres raisons. Le long de son article, El Idrissi relève les contradictions du système, mais il ne dit rien sur ce qu’il faut faire selon lui ! Il faut bien contôler les athlètes et le faire selon les moyens dont on dispose ! Non ? dans le cas contraire, il reste une autre solution, c’est de demander à l’athlète lui même de nous dire s’il est dopé ou pas !!!Et monsieur El Idrissi connaît plus que tout le monde le résultat de cette demande et sa vanité !
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