Tower Running  : La promesse d’un marathon vertical qui monte très haut

Quand courir prend de la hauteur
Le jogging classique, c’est bien, mais avouons-le : au bout de la énième ligne droite, on frôle parfois la monotonie. Et si l’avenir du running se jouait… en hauteur ? Oui, car depuis quelques années, une discipline aussi folle qu’exigeante s’impose : la course verticale, alias « tower running » pour les plus branchés. Le principe ? Oubliez la route, les pistes et même les sentiers : ici, le terrain de jeu, c’est l’escalier. Des dizaines, parfois des centaines d’étages, où vos jambes deviennent des ascenseurs humains et vos poumons, des turbines à oxygène.

Le sport qui donne des crampes rien qu’à le regarder
Imaginez : au lieu d’un 10 km dans la ville, on vous propose de gravir 1 300 marches d’un gratte-ciel mythique. Vous acceptez ? Félicitations, vous venez d’entrer dans la tribu des fous du vertical. Ces courses, organisées aux quatre coins du monde, se déroulent dans des lieux emblématiques : Empire State Building à New York, Tour Eiffel à Paris, World Financial Center à Chongqing en Chine… Rien que des adresses où la vue vaut bien quelques litres de sueur.

Consulter le calendrier mondial et résultat du « Tower Running »

Mais ne vous y trompez pas, cette discipline ne se limite pas aux athlètes d’élite. Bien sûr, il y a des champions capables de monter 80 étages en moins de 10 minutes, pendant que vous cherchez encore le bouton « arrêt » de l’ascenseur imaginaire dans votre tête. Mais pour la plupart des participants, c’est une aventure fun, une manière unique de se dépasser tout en découvrant la ville… par l’intérieur. Et soyons honnêtes : c’est aussi un défi psychologique. À chaque palier, vous vous demandez : « Pourquoi je n’ai pas choisi la pétanque ? »

Les sensations sont uniques : la brûlure qui monte dans les cuisses, le souffle court dès les premiers étages, la tentation de s’arrêter « juste pour admirer la vue » (en réalité, pour ne pas s’écrouler). Et puis, il y a ce duel impitoyable entre votre mental et la gravité. Chaque marche devient un petit Everest, chaque étage franchi un triomphe digne des Jeux olympiques de la sueur.

Ce qui rend ces courses encore plus séduisantes, c’est l’ambiance. Contrairement aux marathons, souvent dispersés sur des kilomètres, ici tout se joue dans un espace clos. Les supporters vous encouragent depuis le hall, les bénévoles vous attendent au sommet avec un sourire… et un défibrillateur au cas où. Et la récompense ? Une vue panoramique sur la ville, la photo Instagram ultime et, surtout, la satisfaction d’avoir dompté la tour à la force des mollets.

– Quelques exemples :

Un défi au sommet… pour les bonnes causes
Derrière l’effort titanesque de grimper 1 500 marches, il y a souvent une belle raison : la solidarité. Beaucoup de courses verticales ont un volet solidaire. Par exemple, l’Empire State Building Run-Up soutient la Challenged Athletes Foundation, qui aide les athlètes en situation de handicap. Aux États-Unis, le Fight for Air Climb mobilise les participants pour financer la lutte contre les maladies respiratoires. À Paris, Vertigo revient chaque année au profit de PLAY International, récoltant plus d’un million d’euros depuis sa création. En Australie, le défi Towers 4 Change met à l’honneur quatre tours à gravir pour soutenir différentes associations. Et à Melbourne, le Stair Climb Challenge aide les personnes concernées par l’autisme.

Gravir une tour devient alors plus qu’un simple exploit sportif : c’est un geste concret pour ceux qui en ont besoin. En résumé : chaque goutte de sueur compte double, pour vos mollets et pour une bonne cause !

Prêts à prendre de la hauteur ?
Les courses verticales, c’est plus qu’un sport : c’est une expérience. Un mélange de défi physique, de fun et de sensations fortes qui vous fait littéralement toucher les nuages. Alors, si vous en avez marre des lignes droites, troquez le bitume pour les escaliers et découvrez un univers où chaque marche vous rapproche de la gloire… ou du massage de récupération. Une chose est sûre : après ça, prendre l’ascenseur n’aura plus jamais la même saveur.

En savoir plus : Consulter le site de l’Association mondiale Tower Running