La Route du Louvre s’enracine dans le Parc de la Deûle
Publié le jeudi 27 novembre 2008 à 16h44min
Pour compenser le C0² émis dans le cadre de la course, des responsables de la Route du Louvre ont financé des plantations au Parc de la Deûle. Mardi, avant la présentation officielle de l’édition 2009 de la course, à Santes, on a donc planté des arbres et arbustes au bord de la Deûle, à Wavrin.
On attendait des écoliers santois dans la campagne wavrinoise, hier matin. Le verglas a empêché leur autocar de les amener jusqu’au Parc de la Deûle. Qu’à cela ne tienne, élus locaux ou régionaux, représentants de la Ligue Nord-Pas-de-Calais d’athlétisme ou de l’Espace naturel Lille Métropole (ENM) les ont remplacés au pied levé. Chaussures de ville pour certains, bottes en caoutchouc pour les plus prévoyants, tous ont fait preuve d’un enthousiasme juvénile au moment d’empoigner la pelle fournie par les écogardes de l’ENM. De vrais « élus de terrain » ! Sous un froid soleil automnal, tout au bout de la rue du Marais à Wavrin, Bernard Coëtmeur, chef de projet Route du Louvre, a rappelé que les organisateurs de cette course née il y a trois ans avaient toujours en tête (et de plus en plus), l’idée que l’épreuve devait « être propre, la moins polluante possible ». Alors, on privilégie les transports en commun... Malgré tout, l’Ademe a évalué à 2300 € la « compensation carbone » de la Route du Louvre. « C’est l’un de nos partenaires, l’ENM, qui hérite de cette somme, pour financer des plantations », a-t-il expliqué.
Une écogarde, Sophie Wrobel, a détaillé l’opération du jour, qui vient compléter d’autres actions passées : sur le parcours du marathon, entre la Gîte et les Ansereuilles (rive gauche), on a planté deux chênes, mais aussi toute une série d’arbres et d’arbustes formant une haie vive : des troènes, des prunelliers, des fusains d’Europe, des cornouillers sanguins, des érables champêtres, un frêne commun, etc. Quand les plantations auront grandi, elles raviront les oiseaux qui mangeront les baies et les insectes qui butineront les fleurs. Pour le plaisir des promeneurs, nombreux sur le chemin piétonnier tout proche, aménagé par l’ENM le long de la Deûle et de la Tortue. On est loin, très loin des prémices du parc de la Deûle, comme l’a rappelé Georges Rémy, conseiller municipal à Wavrin. L’ancien adjoint aux espaces verts s’est souvenu du côté « artisanal » de l’aménagement des sites, dans les années quatre-vingt. « On disait à tel entrepreneur, "tu mets ta décharge là, en contrepartie, tu nous passes un coup de bulldozer ou de pelleteuse ici " ... J’allais, avec le camion de la ville, sur les terrils pour en rapporter des bouleaux que l’on plantait ensuite au Grand Coin ou près de l’école Prévert ». Et pendant ce temps-là, le projet de Parc de la Deûle, tel qu’on le connaît aujourd’hui, était tout juste dans les cartons. Un marathon, celui de l’aménagement du territoire en espaces verts, l’attendait.
* Article publié par Isabelle Ellender
Voir en ligne : La Voix du Nord
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