Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Athlétisme » Ladji Doucouré : « Un décathlon en fin de saison »

Ladji Doucouré : « Un décathlon en fin de saison »


Publié le mercredi 17 mai 2006 à 08h07min

agrandir

Rencontre au sommet, ce mardi 16 mai, dans un restaurant du septième arrondissement de Paris. Ladji Doucouré a déjeuné, et longuement discuté, avec... Jonathan Edwards, le recordman du monde du triple saut, retraité des pistes depuis 2003.




Une entrevue très détendue, organisée par les organisateurs du meeting Gaz de France de Paris Saint-Denis, et par l’IAAF, dans le cadre de la promotion de la Golden League, dont le sauteur anglais est l’un des ambassadeurs. Ladji Doucouré a profité de l’aubaine pour demander quelques conseils techniques à Jonathan Edwards sur la technique du triple saut. Et évoqué, pèle mêle, son stage aux Etats-Unis, sa prochaine saison, et même ses projets en épreuves combinées. Extraits.

Ladji, comment s’est passé votre long stage aux Etats-Unis ?

Bien mais très fatiguant. Il avait été décidé que, pendant ce stage, nous allions concilier un gros entraînement avec un sérieux programme de compétitions. Habituellement, c’est l’un ou l’autre. Là, il a fallu cumuler. En plus, il faisait très chaud. Et j’ai eu un peu de mal à me remettre du décalage horaire. Au total, nous sommes partis presque six semaines. Un mois aux Etats-Unis, en Floride, puis une semaine et demie aux Antilles.

Aujourd’hui, la fatigue a été évacuée ?

A peu près, oui. Mais nous continuons à beaucoup travailler à l’entraînement. Samedi dernier, par exemple, j’ai enchaîné une séance de musculation avec de la course en côte. Je ne m’en croyais pas capable. Mais j’ai réussi à aller au bout.

Aux Etats-Unis, vous avez rencontré la plupart des hurdlers américains. On connaît les anciens, Johnson, Trammel, Arnold... Mais en avez-vous découvert de nouveaux, des adversaires à surveiller de près ?

Oui. Le danger, ces prochaines années, viendra des Etats-Unis. La nouvelle génération de hurdlers arrive, il faudra faire attention à eux. Ils sont jeunes et déjà très forts. Je pense notamment à Aries Merritt. Il a couru cette année en 13"33, alors qu’il est né en 1985. Et il est vraiment très grand. Robby Hugues, aussi, peut se montrer dangereux. Il vient de réaliser 13"34.

Dans l’immédiat, quand et où allez-vous courir ?

Aux interclubs, ce week-end, à Aix-les-Bains. Mais je vais surtout lancer. Le poids, comme au premier tour. Egalement le 4x100 m. Pour 200 points, nous nous retrouvons en poule de relégation élite. Du coup, les autres athlètes du club m’ont presque reproché de n’avoir pas couru au premier tour !

Quel sera ensuite votre programme ?

Je dois aller au meeting américain de Eugene, dans l’Oregon, le 28 mai. Je n’ai pas vraiment le choix, car cette réunion est organisée par mon équipementier. Mais j’irai sans couper mon entraînement, sur un état de fatigue. Ensuite, j’ai prévu de disputer la coupe d’Europe, si je suis sélectionné. Et le meeting Gaz de France de Paris Saint-Denis, le 8 juillet.

On vous a vu discuter technique de saut avec Jonathan Edwards. Vous pensez donc toujours au décathlon ?

Oui, j’aimerais bien en faire un, en fin de saison. A Talence, peut-être. Je voulais déjà terminer ma saison ainsi, les années précédentes. Mais j’ai toujours été blessé. J’en ai le projet, reste à savoir dans quel état je serai en septembre. Mes points faibles ont toujours été le javelot et la hauteur, deux disciplines où il faut dérouler la plante du pied, tout le contraire du sprint, où on court sur la pointe. Mais j’ai quand même sauté 7,82 m en longueur, et 4,50 m à la perche.

Sur le même sujet

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?