Paris-Versailles 2025 : La Grande Classique consacre Faustin Guignon et Mélody Julien

Un tracé mythique entre histoire et défi
Relier la capitale au château de Versailles sur 16,2 kilomètres, c’est traverser un parcours chargé d’histoire et d’émotions. Après un départ grandiose au pied de la tour Eiffel, les athlètes traversent les quais, s’élancent vers Issy-les-Moulineaux, puis affrontent le mur incontournable de la Côte des Gardes. Cette ascension longue de 2 km avec ses 175 mètres de dénivelé positif reste un défi pour tous, élites ou amateurs. Le public venu en masse encourage dans cette difficulté, galvanisé par une vingtaine d’orchestres et animations musicales.

Faustin Guignon, victoire en puissance
Cette 46ème édition du Paris-Versailles a vu Faustin Guignon, portant le dossard 130, s’imposer avec une performance remarquable. Il a franchi la ligne d’arrivée en 50 minutes et 13 secondes, conservant une allure très soutenue de 3 minutes 06 par kilomètre, notamment dans la redoutable Côte des Gardes. Derrière lui, Florian Carvalho a animé la course jusqu’au bout, terminant deuxième à seulement 41 secondes en 50’54, tandis que Sacha Liguori complète le podium en 51’22, confirmant la densité de ce plateau d’athlètes d’élite. Les écarts serrés parmi les cinq premiers montrent une compétition intense et une belle démonstration de niveau sur ce parcours exigeant.

Mélody Julien, souveraine chez les femmes
Chez les dames, Mélody Julien a dominé ce Paris-Versailles 2025 avec une prestation solide et maîtrisée, décrochant la victoire en 53 minutes et 3 secondes. Son allure moyenne de 3 minutes 17 par kilomètre illustre son rythme régulier et son endurance sur l’ensemble des 16,2 kilomètres. Anaïs Quemener a pris la seconde place en 57’20, à plus de quatre minutes, tandis que Marion Senesi se hisse sur la troisième marche du podium en 1 heure 1 minute 41 secondes. La lutte féminine a été tout aussi relevée, avec Emelie Christel et Zoe Marques suivant de près dans le top 5, soulignant un plateau compétitif et homogène cette année.

Une fête populaire et musicale
Si le Paris-Versailles attire la compétition, c’est avant tout une fête populaire rythmée par la convivialité et le plaisir du sport. Plus de 1 800 bénévoles ont participé à l’organisation, veillant au bien-être des participants et des spectateurs disséminés tout au long du tracé. Les coureurs, venant de toute la France et d’au-delà, profitent des encouragements, des ravitaillements variés et des groupes de musique éclatants qui ponctuent l’épreuve, en particulier au cœur des forêts et villages traversés.

Entre patrimoine et performance
L’arrivée sur la majestueuse avenue de Paris, face au château de Versailles, représente l’apothéose d’un effort partagé et d’une matinée riche en émotions. Cette édition 2025 aura été marquée par une organisation sans faille et une atmosphère électrique, avec des témoignages de coureurs ravis de renouer avec ce rendez-vous mythique. Chacun repart avec une médaille, un diplôme, mais surtout la satisfaction d’avoir dompté un parcours unique, entre patrimoine et performance.

Paris-Versailles, étape clé de l’automne
Placée idéalement dans le calendrier, la course est plébiscitée comme tremplin vers les semi-marathons et marathons d’automne. Les enseignements glanés sur la Côte des Gardes, la gestion du rythme et les sensations permettent à chaque participant, élite ou amateur, de mieux aborder leurs prochains défis. Cette Grande Classique, porteuse de valeurs sportives, solidaires et festives, continue de faire vibrer l’Île-de-France et de marquer durablement la saison du running hexagonal.

Un rendez-vous incontournable et universel
La 46ème édition du Paris-Versailles restera dans les mémoires comme celle de l’exploit sportif de Faustin Guignon et Mélody Julien, mais aussi celle du record d’engouement et de la passion partagée. Elle confirme son statut d’incontournable sur la scène française, réunissant sportifs de tout niveau, familles, bénévoles et spectateurs dans un même élan d’énergie et de convivialité. Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la 47ème édition de cette Grande Classique, légende vivante du running et symbole de l’automne sportif en Île-de-France.