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Christelle Daunay fait d’une pierre deux coups


Publié le mardi 29 janvier 2008 à 19h08min

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La Marseillaise bat de 3 secondes le record de France de l’épreuve à Osaka et valide son billet pour les Jeux de Pékin.




En avril dernier, lors du marathon de Paris, Christelle Daunay avait déjà marqué les esprits. Pour sa première incursion sur la distance mythique, elle avait déjà frôlé l’exploit, terminant à 27 secondes du record de France. Dimanche, à Osaka, la pensionnaire de la SCO Sainte-Marguerite a fait mieux. Beaucoup mieux même puisqu’elle efface le chrono réalisé par Chantal Dallenbach le 7 avril 2002.

La Marseillaise améliore de trois secondes le record établi par l’Alésienne. Avec un temps de 2h28’24’’, Christelle Daunay, qui termine dixième de la course à Osaka, fait d’une pierre deux coups puisque, en plus de tomber le record national, elle valide définitivement son billet pour Pékin au terme d’une course à cent pour cent féminine. Cet exploit, elle le doit à une préparation minutieuse. Durant trois mois, la Marseillaise s’est entraînée pour être au top le jour J. Elle s’est même mise à l’heure japonaise deux semaines avant de prendre ses quartiers à Osaka, afin de mettre tous les atouts dans son jeu.

Malgré cette préparation, elle n’avait pas tout prévu. La neige, qui tombait sur le nord de l’archipel, a changé la donne. Tout comme l’option prise par Mara Yamauchi. La britannique, qui s’est imposée au terme des 42,192 kilomètres de la course, a imposé un rythme soutenu. « J’ai pris le risque de m’accrocher dans les deux premiers kilomètres confiait, sur la ligne, la Marseillaise, mais le tempo était supérieur aux temps que nous nous étions fixés avec mon entraîneur. »

Lâchée par le groupe de tête, Christelle a couvert la majeure partie du parcours seule. « A partir du 30ème kilomètre, c’était difficile » reconnaît-elle. Au moment où elle semblait flancher, elle trouvait une alliée inattendue à l’amorce du 35ème kilomètre. « J’ai rejoint une Japonaise qui m’a relancée. Les quelques secondes du record, je les lui dois. A l’entrée sur le stade, j’ai senti que c’était encore possible et j’ai tout donné. » Dans la dernière ligne droite, Christelle Daunay s’est alors lancée dans un sprint et a cassé pour grappiller les quelques secondes suffisantes à son bonheur, « même si j’espérais un meilleur chrono, c’est déjà très bien comme ça. »

Désormais assurée de participer aux Jeux Olympiques, Christelle Daunay va pouvoir parfaire sa technique sur une distance qu’elle découvre. « Elle est très forte sur les parcours roulant, mais elle manque un peu de puissance au niveau des cuisses sur les parcours accidentés. Nous allons travailler ce point en avril - mai, car des entraîneurs étrangers m’ont dit qu’à Pékin, il y avait quelques difficultés. »

La Marseillaise dispose désormais de sept mois pour parfaire sa technique. D’ici là, si elle ne prévoit plus de courir de marathon, elle devrait défendre son titre de championne de France de cross, le 2 mars à Laval. Si elle a suffisamment récupéré de son voyage au Japon.


Voir en ligne : La Marseillaise

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