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Ladji Doucouré : « Le summum, c’était Helsinki »


Publié le vendredi 19 août 2005 à 09h21min

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Absolument pas dupe quant à la valeur du meeting Golden League qui se profile vendredi à Zurich ( en présence de ses quatre principaux battus des mondiaux ) par rapport à son titre mondial, Ladji Doucouré pense toutefois que le 110 mètres haies suisse ira « très vite ». Le record du monde (12"91) ? Pourquoi pas.




Avez-vous perçu des changements depuis vos titres de champion du monde ?

Psychologiquement, je suis toujours dans l’ambiance compétition, donc ça n’a rien changé. C’est juste le regard des gens qui a changé. Il y a le téléphone qui n’a pas arrêté de sonner. Les caméras devant la maison, ce n’est pas toujours agréable. J’avais envie de dire : " Laissez-moi tranquille, je veux dormir ". J’en ai vu deux. Des potes m’ont dit qu’il y en avait d’autres dans le quartier. Ca commence à entrer dans la vie privée. Ce n’est pas bien.

Vos adversaires vont quand même vouloir prendre leur revanche d’Helsinki...

Pour moi, il n’y a pas de revanche, il fallait être là en finale. Le summum pour moi c’était Helsinki, après en meeting, il faut courir vite mais c’est autre chose. Les autres veulent quand même leur revanche donc ça va aller très vite, sans doute sous les 13", car Liu (Xiang) revient en forme. Il n’a pas fait beaucoup de courses, donc il est frais. Et il ne faut pas oublier Trammell...

Pensez-vous que le record du monde (12’’91) soit en danger ?

S’il doit venir, il viendra. Moi je n’y pense pas, car si je commence à le faire je ne vais pas avancer. C’est pas comme les sauts, on ne peut pas prévoir des records comme ça. Un perchiste, quand il passe une barre c’est bon, nous à l’arrivée on ne sait pas. Ici, je vais tester des choses. Si ça ne passe pas, tant pis ! Je vais essayer d’accélérer jusqu’à la fin, sans changer de rythme au milieu, pour peut-être sortir un chrono, mais je ne veux pas me blesser.

Aux mondiaux, j’ai pris des risques, j’ai accéléré jusqu’à la fin, mais je suis arrivé trop près des haies et j’ai dû freiner. Le bon rythme, je l’avais trouvé à Angers quand j’avais battu mon record de France (12"97 le 15 juillet en finale des championnats de France). Je vais essayer de le retrouver.

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