Marathon de Londres : Le retour de Tergat et Radcliffe

Détenteur du record du monde du marathon (2h04’55"), un temps établi lors de sa victoire au marathon de Berlin en 2003, Tergat espère remporter enfin une course qui lui a toujours échappée, après ses 2 èmes places en 2001 et 2002 et sa 4 ème l’an passé.
"Le plus important pour moi est de gagner", a avoué le kényan, 35 ans, qui a eu du mal à évacuer sa médiocre 10 ème place aux jeux olympiques d’Athènes. "Je ne suis pas passé loin auparavant et cette fois-ci, je voudrais gagner, a-t-il insisté. J’ai tenté de maintenir un bon équilibre dans mon entraînement et je me sens en aussi bonne forme que ces dernières années."
Pour Tergat, l’adversité pourrait venir de son propre camp avec son compatriote Evans Rutto, 27 ans, vainqueur l’an passé et qui était devenu le débutant le plus rapide sur la distance en 2003 à Chicago (2h05’50").

Achever son rachat

Le champion olympique italien Stephano Baldini, 33 ans, n’est également pas à négliger, même si ses temps de référence le situent encore assez loin (2h07’29").

Mais les yeux des londoniens seront surtout tournés vers Paula Radcliffe, 31 ans, double vainqueur ici en 2002 et 2003. La britannique, qui avait, en remportant en novembre le marathon de New York, effacé sa double déception des jeux olympiques d’Athènes (abandons sur marathon et 10000 m), veut achever son rachat.
"Je veux courir aussi bien que possible, prendre du plaisir et gagner. Rien d’autre n’est important", a assuré Radcliffe, la femme la plus rapide du monde sur la distance (2h15’25"), qui retrouvera sur sa route la kényane Susan Chepkemei, qu’elle avait devancée de seulement 4 secondes à New York, après un duel mémorable.

Les organisateurs ont légèrement modifié le tracé du marathon de Londres, couru entre Greenwich Park et Saint James’s Park, qui devrait ainsi être un peu plus rapide que par le passé.