Marathon de Londres : Mo Farah au départ de l’édition 2022

Le Britannique de 39 ans s’est comparé à l’ancien numéro un mondial du tennis Andy Murray, affirmant que l’Écossais avait toujours le "combat" en lui.

Cependant, son corps pourrait lui dire que le jeu est terminé.

Farah a progressé en distance jusqu’au marathon, gagnant à Chicago et terminant troisième à Londres en 2018, après avoir remporté la double médaille d’or olympique en 2012 et 2016 aux 5000 et 10000 mètres.

Il est revenu sur la piste en 2020 alors qu’il visait une finale olympique, mais n’était plus que l’ombre de lui-même et n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux de Tokyo.

Les choses ne se sont pas améliorées cette année car il a été battu par un coureur du club lors de son retour à l’action au 10000 m de Londres en mai.

Cependant, la légende de la piste, née en Somalie, ne veut pas encore raccrocher ses pointes et va se tester lors du marathon de Londres le 02 octobre et de l’événement de mise au point London Big Half un mois plus tôt.

"Est-ce que j’ai encore faim, est-ce que je suis prêt à travailler et à parcourir des kilomètres ? Oui", a-t-il déclaré au Daily Mirror.

"J’ai toujours ce combat en moi et jusqu’à ce que vous le perdiez, je ne pense pas que je devrais penser à prendre ma retraite.

Mais étant réaliste, est-ce que mon corps peut faire ça ?

J’ai regardé le tennis et Andy Murray, le gars a toujours ce combat en lui mais son corps ne le lui permet pas.

Je fais toujours des séances que les gens normaux ne peuvent pas faire. Vous sentez toujours que vous l’avez, mais vous devez être réaliste".

Farah, qui a également remporté six titres mondiaux en plein air, dit que son esprit peut vous dire de continuer, mais parfois une période de réflexion est nécessaire.

"Vous pensez que vous l’avez toujours parce que c’est notre esprit à ce niveau", a déclaré Farah.

"Vous ne pensez rien d’autre que vous l’avez encore. Mais parfois, vous devez prendre du recul, être réaliste.

La vérité, c’est que je m’avance un peu et parfois ton corps ne te permet pas de faire les choses.

Mais c’est aussi la raison pour laquelle je n’irai pas aux Championnats du monde ou aux Championnats d’Europe cet été".

Farah, cependant, est catégorique lorsqu’il s’agit de prendre sa retraite, ce sera seulement lui qui prendra la décision.

"Cette décision ne peut venir que de moi, pas de mon manager, ni de ma femme ou de mes enfants", a-t-il déclaré.

"Il y aura un moment, mais je ne le sais même pas moi-même".