Toute l’actualité des Marathons et de l’Athlétisme
vous etes ici : Accueil » Marathons » Quand tricher au marathon devient un sport

Quand tricher au marathon devient un sport


Publié le mercredi 5 février 2020 à 18h59min

agrandir

La longueur standard d’un parcours de marathon est de 42,195 kilomètres. C’est une course que l’on prépare, un dépassement de soi, une aventure ... Les coupures de course (course-cutting) peuvent être intentionnelles ou non et peuvent être réalisées par divers moyens et pour différents motifs. Tous ceux qui se font attraper ne sont pas de vrais tricheurs, mais plutôt des étourdis qui ne se rendent pas comptent de leur faute. Fatigués, ils renoncent à la course à un moment donné, mais pas au plaisir de courir les derniers mètres quitte à être classés au milieu de la confusion générale et aux dépens de ceux qui se sont échinés sur la totalité de ce long périple. Appât du gain, souci de briller en société, simple bêtise ou vanité mal placée. Petit retour sur un florilège d’histoire plus ou moins drôle, repris par la presse (et sur votre site préféré Marathons.fr) et à prendre au second degré :




- En 1896, les Jeux Olympiques d’Athènes fut le lieu de la première gruge du marathon : Le jeune grec Spyridon Belokas, arrivé en 3ème position, fut déclassé après que son poursuivant, le hongrois Kellner se soit plaint de l’avoir vu grimper dans une charrette. Il avait ainsi parcouru près de la moitié du parcours !

- En 1904, Frederick Lorz faisait son marathon en voiture lors du marathon olympique de Saint-Louis : Après avoir couru près de 15 kilomètres en deuxième place, Lorz arrête de courir, incapable d’avancer à cause de crampes. C’est alors qu’il monte dans une voiture accompagnatrice passant par-là et l’amena à moins de 10 km de l’arrivée. Soulagé de ses crampes, Lorz termine facilement la course en première position, bien que certains spectateurs l’aient vu descendre de la voiture et dénoncé. Alors que la fille du président Roosevelt, Alice Roosevelt, s’apprête à lui remettre le trophée de vainqueur, la supercherie est mise au jour. Lorz est alors contraint de quitter le stade olympique sous les huées du public et affirme, souriant, qu’il n’a jamais voulu de médaille et s’est contenté de faire une « blague » à ses concurrents jure-t-il, car il aurai terminé en courant parce que le véhicule qui l’avait ramassé avait une panne de moteur. (Voir notre article sur le sujet)

- En 1972, il court seulement les 200 derniers mètres : Aux Jeux olympiques de Munich, en 1972, un étudiant allemand de 22 ans, Norbert Sudhaus, se joignit au marathon dans la dernière ligne droite juste avant l’entrée du stade et passa la ligne d’arrivée en courant, sous les applaudissements de la foule. Sa fraude fut immédiatement découverte et l’Américain Frank Shorter, qui était arrivé second, fut déclaré vainqueur.

- En 1979, Rosie Ruiz a utilisé le métro pendant le marathon de New York : Le 21 octobre 1979, lors du marathon de New York, elle a emprunté le métro car elle était à bout de forces au bout de 30 minutes, et voulait quand même impressionner son entourage. Elle est ensuite retournée discrètement à travers la foule dans la course pour arriver à la ligne d’arrivée avec un temps de 2h56, et terminer onzième chez les femmes. Grâce à ce temps, elle fut directement inscrite au marathon de Boston auquel elle a ensuite participé. N’étant toujours pas une grande sportive, elle imagina un nouveau stratagème pour cette course : elle se logea dans un hôtel situé près de la ligne d’arrivée et au moment propice, elle se glissa à travers la foule après s’être versé de l’eau sur la tête pour faire croire qu’elle avait transpiré. Le problème fut qu’elle ne se rendit pas compte que le peloton de tête se trouvait derrière elle … Elle finit ainsi première en 2h31, ce qui aurait été un record pour une femme participant à ce marathon à cette époque. Interrogée ensuite par les journalistes, elle montra des incohérences dans son récit et fut démasquée. Par la suite, elle changea de nom et s’installa en Floride. La victoire a été depuis attribuée à la Canadienne Jacqueline Gareau. Les deux escapades de Rosie Ruiz sur marathon ne seront pas les seuls instants de déchéance de la jeune femme. En 1982, elle détourne 60 000 euros de l’entreprise d’assurance dans laquelle elle travaille. L’année suivante, elle se fait pincer pour avoir tenté de vendre de la cocaïne à des agents fédéraux. Passage par la prison. La suite de sa vie se fera davantage dans l’ombre et dans la simplicité. Même si elle maintient toujours avoir complété les deux marathons auxquels elle a participé, dans le plus grand des calmes. (Voir notre article sur le sujet)

- En 1991, le marathon de Bruxelles fit également beaucoup causer : L’Algérien Abbes Tehami franchit la ligne d’arrivée en vainqueur, mais sous les huées du public. Raison de cette bronca, une tricherie monumentale dont la narration vaut son pesant de cacahuètes. Alléchés par une prime de 250 000 francs belges (6 400 euros), Tehami et son entraîneur, Hamiani Bensalem, avaient demandé une invitation et imaginé le stratagème suivant : faire courir dans un premier temps l’entraîneur avec le même dossard, puis organiser un relais à mi-course avec l’athlète. Ainsi, à l’orée du bois de la Cambre, Abbes Tehami apparaît au moment où son entraîneur manifeste des signes évidents de faiblesse. Après avoir épinglé le dossard à la hâte, il entame une course poursuite effrénée et vient se placer dans le sillage du peloton de tête, avant de lâcher tout le monde dans les derniers kilomètres. Pas de chance, les suiveurs s’aperçoivent rapidement que le porteur du dossard N°62 a subitement perdu sa moustache. Se sachant découverts, ils prirent immédiatement la poudre d’escampette. La vidéo de ce magnifique tour de passe-passe est à voir absolument !

- En 1999, Saïd Dogga, coureur franco-marocain, prend le départ du marathon de Chicago : 2h11min et 18s plus tard, il franchit la ligne d’arrivée en neuvième position. Un bon résultat, dont il pouvait être fier ... s’il l’avait réalisé. Car trois check points sur les cinq que compte la course n’ont gardé aucune trace de sa puce électronique. Il était bien présent au départ et à l’arrivée, mais les tapis et caméras des check points aux kilomètres 13, 21 et 28 n’ont pas souvenir de notre champion. Convoqué par l’organisation, il se montre incapable d’expliquer cette disparition numérique et se voit déclassé, perdant du coup son prix de 6 000$. Il récidiva en avril 2000, au marathon de Rotterdam, pour avoir pris des raccourcis pas vraiment autorisés, et le 3 juin de la même année, rebelote à Stockholm ! Une vraie passion.

- En 2007, Roberto Madrazo, candidat à la présidentielle mexicaine en 2006, a vu ses résultats invalidés lors du marathon de Berlin : En 2h40min26s, Roberto Madrazo est arrivé premier de sa catégorie (55-59 ans) au marathon de Berlin. Seul hic : l’ex-candidat à la présidence du Mexique a disparu au kilomètre 20 pour réapparaître vingt et une minutes plus tard, souriant et en pleine forme, au kilomètre 35. « Il aurait fallu qu’il fasse un super sprint » pour parcourir une telle distance en si peu de temps, avait déclaré le directeur du comité organisateur de la manifestation, Mark Milde. Les officiels se sont aperçus que Madrazo avait pris un raccourci et lui ont demandé de remettre sa médaille. Le nom de Madrazo a été supprimé de la page officielle du marathon. (Voir notre article sur le sujet)

- En 2008, Jan Vadlejch ne le sait pas encore, mais il va devenir une star des forums francophones de course à pied : Cette année-là, il termine premier de la catégorie vétéran VH3 (entre 60 et 69 ans), en 2h40min05s au marathon de Paris. Pourtant, sa puce a « raté » les tapis des km 5, 15, 25 et 35. Et surtout, les vidéos le montrant franchir les check points des kilomètres 10, 21 et 30 font désormais partie du répertoire burlesque tant sa foulée est lente. Sur chaque check point, notre champion se fait doubler par une dizaine de concurrents. Il court, certes, mais assurément pas à l’allure de quelqu’un qui terminera en 2h40. Alors, comment fait-il ? Nardo, l’un des contributeurs du forum courseapied.net, a une idée sur la question  : il relate qu’en prenant le métro à la station Porte Dorée au cours de l’épreuve, il a vu ce coureur dans une rame de métro ... avant de le retrouver sur les tablettes du marathon grâce à son dossard. Un bon blagueur, ce monsieur Vadlejch !

- En 2009, Anthony Gaskell, 69 ans, termine le marathon de Londres en 3h05min : On apprendra plus tard qu’il avait raccourci le trajet de 15 km ! Ce dernier s’est défendu, expliquant qu’il s’était blessé en tombant et avait simplement emprunté un raccourci pour retrouver ses affaires à l’arrivée. « J’ai pris le raccourci pour récupérer mes affaires qui m’attendaient. Je n’avais aucune idée qu’on penserait que j’avais gagné », a-t-il déclaré. Dans le même temps le New York Times avait publié un article sur les raccourcis emprunté lors du marathon de New York 2008, y compris une carte de l’endroit où environ 46 coureurs ont quitté et réintégré le parcours. « Un nombre incalculable de coureurs échappent à la détection », ont déclaré des responsables du marathon. (Voir notre article sur le sujet)

- En 2010, le Chicago Tribune a rapporté que lors du marathon de Chicago 2009, 252 coureurs ont été disqualifiés, la plupart pour avoir raté deux ou plusieurs tapis de chronométrage de suite.
Toujours en 2010, un groupe d’étudiants participant au Marathon de Xiamen (en Chine) ont décidé de se partager le parcours en se repassant le dossard. L’histoire dit que sur les 100 premiers de ce marathon, 30 auraient triché : soit en en faisant passer le dossard à un complice, soit en prenant le bus. (Voir notre article sur le sujet)

- En 2011, un coureur été disqualifié après avoir pris une navette destinée aux spectateurs pour terminer sa course : Rob Sloan avait obtenu la médaille de bronze après être arrivé troisième au marathon de Northumberland. Mais, peu après la distribution des récompenses, des doutes ont pesé sur le coureur, un spectateur l’ayant vu se cacher derrière un arbre juste avant la ligne d’arrivée. Sloan est sorti de sa cachette après que les deux premiers arrivés ont terminé leur course. D’autres témoins se sont ensuite fait connaître. Des gens en voiture derrière le bus l’ont vu monter et descendre, d’autres l’ont ensuite aperçu en train de courir dans les bois » (pour rejoindre le parcours) a expliqué Dave Roberts, l’un des organisateurs du marathon. Le coureur a été disqualifié mais il proteste et clame son innocence. Interrogé sur la BBC, le coureur s’est dit « bouleversé et en colère contre ceux qui lançaient ces calomnies ». (Voir notre article sur le sujet)

- En 2012, sur un article du New York Post, un responsable du marathon de New York a calculé que « chaque année, une moyenne de 30 à 40 personnes sont disqualifiées » du marathon pour tricherie.

- En 2013, un coureur du marathon de Singapour a simplement pris un méga raccourci pour finir le marathon en 2 heures et 46 minutes : Tam Chua Puh, 43 ans, est forcément assez vite démasqué puisqu’il bat tous ses compatriotes même les plus entrainés. Il a fallu quelques minutes pour s’apercevoir de la supercherie et le faux-coureur d’avouer qu’il avait couru seulement 6 kilomètres au lieu des 42 prévus. Soi-disant à cause d’une douleur aux genoux… mais comme par hasard, il avait bien calculé son coup puisqu’il arrive quelques minutes avant les premiers du classement national. Quel est l’intérêt d’une telle pratique ? aucun ! sauf que … Tam Chua Puh n’en est pas à sa première roublardise. Lors des deux marathons précédents il a précisé s’être arrêté à mi-parcours, avoir grimpé dans une camionnette de l’assistance médicale et en être descendu avant l’arrivée pour franchir en courant la ligne. Dans un entretien au Straits Times, un quotidien de Singapour, Tam Chua Puh indique qu’il voulait être sûr de récupérer le T-shirt et la médaille offerts à tous ceux qui terminent la course. « Je suis désolé si j’ai causé du tort à quelqu’un. Je n’aurais jamais imaginé que cela entraînerait autant de difficultés pour les organisateurs », a déclaré l’homme au journal. « Je n’ai jamais songé à rentrer chez moi à mi-chemin. Ça aurait été comme si j’abandonnais ». (Voir notre article sur le sujet)

- En 2014, Tabatha Hamilton a semblé remporter la catégorie féminine du Chickamauga Battlefield Marathon avec un temps de 2h54min21s : Cependant, les responsables du Chattanooga Track Club, qui gère la course, sont devenus méfiants en examinant ses temps de passage. Alors que la puce de chronométrage de Hamilton a montré qu’elle avait couru la première moitié de course en 2h06min31s, elle semblait courir la deuxième mi-temps en 47min30s, ce qui aurait largement dépassé le record du monde d’alors pour un homme dans un semi-marathon. De plus, ses temps de course passés n’étaient pas cohérents avec ses supposées performances passées. Les responsables de la course ont finalement conclu que les données de chronométrage de Hamilton ont montré qu’elle ne pouvait pas avoir pu courir toute la course et l’ont disqualifiée.

- En 2015, la supercherie a failli fonctionner, mais des petits détails laissés au hasard l’ont finalement trahi : Lors d’une prestigieuse épreuve du marathon de Nairobi, au Kenya, le coureur Julius Njogu a très vite attiré l’attention sur lui. Inconnu dans le milieu, le jeune homme de 28 ans a franchi la ligne d’arrivée en seconde position, dépassant certains des meilleurs athlètes locaux. Mais surprise, le sportif ne présentait pas une seule goutte de transpiration. Selon les organisateurs, il ne semblait pas non plus épuisé à l’issue de cette course de 42 km. Interrogé par la police, Julius Njogu a dû s’expliquer sur ses performances exceptionnelles. Mais sa version des faits n’a convaincu personne et le visionnage des images de la course a confirmé les doutes des organisateurs. Ils se sont en effet rendu compte que le jeune homme s’était glissé derrière le trio de tête peu avant le dernier kilomètre de l’épreuve. Au lieu de recevoir une prime de 7000 dollars, le tricheur a donc terminé sa journée en prison. (Voir notre article sur le sujet)

Marathon de Saint-Louis 2015, la gagnante écartée pour tricherie : Kendall Schler, 26 ans, fut la première femme à franchir l’arrivée de l’édition 2015 du marathon de Saint-Louis avec un temps de 2h50. Le hic, c’est qu’elle n’est jamais passée par aucun check-point, et ne dispose donc d’aucun temps intermédiaire. La jeune femme a été disqualifiée pour tricherie. Les organisateurs soupçonnent Kendall Schler d’avoir commencé la course après le dernier point de passage. Elle a ensuite franchi la ligne d’arrivée et posé avec l’ancienne championne olympique de l’heptathlon et de la longueur Jackie Joyner-Kersee puis elle a disparu sans recevoir son prix. Rapidement, des soupçons se sont portés sur la coureuse. Son dossard était mal placé sur son short et elle n’était pas, comme elle le devait, accompagnée d’un officiel à vélo. Sans le moindre temps intermédiaire, Kendall Schler a expliqué qu’elle avait ôté elle-même ses bandes de chronométrage pendant la course. Mouais ...

- En 2016, au semi-marathon de la ville de Xiamen, sur la côte sud-est du pays, un coureur meurt d’un arrêt cardio-respiratoire à 4,5 kilomètres de la ligne d’arrivée, ont raconté les médias chinois : Jusque-là, l’histoire est tristement banale. Mais une enquête révèle que la victime courait en fait ... pour le compte d’une autre personne. Les organisateurs ont reconnu qu’un coureur pouvait faire retirer son dossard par une autre personne. « Le commerce de dossards est interdit mais la chose est difficile à détecter », a reconnu un membre du comité d’organisation. La triche est dénoncée par les internautes qui accusent la mode du marathon de conduire certains à des excès. « Sans entraînement ni même la volonté de gagner, tout ce qu’ils veulent c’est avoir leur photo sur les réseaux sociaux pour dire au monde entier qu’ils mènent une vie saine », peste un internaute cité par Chine nouvelle. (Voir notre article sur le sujet)

- En 2017, la révélation de la tricherie d’une blogueuse en vue sur un semi-marathon aux Etats-Unis a remis en lumière l’épineux problème de la tricherie dans les courses : L’américaine Jane Seo, notamment connue pour délivrer ses conseils de nutrition et de pratique sportive sur le célèbre site Huffington Post, s’était classée deuxième du semi-marathon de Fort Lauderdale, en Floride, avec un joli chrono de 1h21. Certains étaient sceptiques face à la performance de cette « runneuse » girly mais pas franchement rapide. On vérifia. Ironie du sort, c’est le bracelet connecté de la blogueuse branchée et pris en photo, qui allait finalement la confondre : elle n’avait pas réalisé le parcours en entier et indiquait qu’elle avait effectué trois kilomètres de moins que le tracé officiel. Devant ces preuves, Jane dût piteusement se rendre à l’évidence et s’excuser sur Twitter : « Quelle idiote j’ai été. (…) J’ai honte. Je vous présente à tous mes excuses ». Conclusion : éviter les montres connectées et se contenter d’un vieux poignet éponge offert par le Conseil Général du coin. (Source à découvrir tant c’est énorme)

D’après le journal The Economist, le marathon de Mexico 2017 a été couru par 28000 coureurs — jusque-là rien de vraiment étrange — mais sur ces 28000 coureurs, 5806 ont été disqualifiés. Un chiffre faramineux, pratiquement 20 % des coureurs ayant couru le marathon de Mexico ont en réalité utilisé un raccourci pour franchir plus vite la ligne d’arrivée, peut-être emprunté une bicyclette ou … une trottinette électrique. Évidemment, les organisateurs du marathon de Mexico ne le prennent pas de manière aussi stoïque, et tentent de lutter contre le mensonge organisé qui gangrène leur manifestation. Ils ont essayé, par exemple, de munir chaque coureur d’une puce, laquelle enregistre le trajet exact suivi par chaque compétiteur. Oui, mais certains coureurs ont fait porter leur puce à un autre coureur, plus rapide. La plupart des participants au marathon de Mexico estiment qu’ils ont payé 33 dollars pour courir, ce qui leur donne le droit à beaucoup de choses, y compris de ne pas courir. (Voir notre article sur le sujet)

- En 2018, Le journal The Guardian a rapporté que quelques 258 coureurs du semi-marathon de Shenzhen ont été disqualifiés, la plupart pour avoir pris des raccourcis.

- En 2019, Frank Meza, 70 ans, a parcouru les 42,195 km du parcours de Los Angeles en 2h53min10s, battant un record du monde dans sa catégorie d’âge : Ce résultat suspicieux a toutefois intrigué Derek Murphy, webmaster du site marathoninvestigation.com, lequel est parvenu à démontrer que le marathonien avait coupé une partie du parcours. « L’enquêteur » autoproclamé a aussi partagé une photo montrant Frank Meza en train de parcourir un bout de chemin sur un vélo, lors du Marathon de San Francisco, en 2014. Le 4 juillet, la police de Los Angeles a repêché le corps de Frank Meza au niveau du Cypress Park, le corps du marathonien se trouvait en eau peu profonde dans l’un des cours d’eau de la ville. La femme du coureur a déclaré que Meza était parti courir le mercredi soir et qu’il n’avait pas donné de signe de vie depuis. Une enquête a été ouverte, les autorités ont déclaré que les raisons de la mort de Mesa n’étaient pas dues à une noyade sans ajouter plus de précisions.

En avril de la même année la fédération nationale d’athlétisme de Chine a interdit à vie de toute course dans le pays trois Chinois qui avaient triché lors du marathon de Boston. Deux d’entre eux avaient fourni des faux certificats assurant qu’ils avaient déjà réalisé lors de courses précédentes des temps suffisamment bons pour être sélectionnés. Un autre s’était tout bonnement fait remplacer par un coureur plus performant. Une agence de voyage chinoise spécialisée dans les événements sportifs proposait d’ailleurs pour 50 000 yuans (6 600 euros) d’inscrire ses clients au marathon de Boston, faux certificats inclus, a rapporté la radio nationale. Paco Borao, président de l’Association internationale des marathons et courses sur route (AIMS), souligne cependant que les fraudeurs sont loin d’être tous Chinois. Certaines courses organisées dans le pays asiatique ont déjà recours à la reconnaissance faciale afin de repérer les éventuels fraudeurs.

- Conclusion : Tout le monde triche, les romanciers n’écrivent pas leur livre, certains journalistes bidonnent leurs reportages, il y a des chanteurs qui utilisent auto-tune, les webmasters en manque d’inspiration ou d’actualité copie/colle les infos (dsl) pourquoi voudriez-vous que les coureurs courent ? De nombreux coureurs de marathon considèrent que la triche est pire que le dopage, étant donné que les dopés tentent au moins de courir toute la course. Jadis, on disait dans le sport que l’important c’était de participer. Oui mais ça c’était dans l’esprit de Coubertin, aujourd’hui l’important pour certains c’est de faire croire que l’on a participé !

- A découvrir : Un « détective » prêt à tout pour démasquer les tricheurs marathoniens : Un Américain qui se consacre à débusquer les tricheurs lors de marathons assure qu’il ne compte pas cesser de sitôt son travail : https://www.marathoninvestigation.com/

Un message, un commentaire ?

Forum sur abonnement

Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.

Connexions’inscriremot de passe oublié ?