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Mahiedine Mekhissi-Benabbad : « Une marque de reconnaissance et de soutien ! »


Publié le mardi 11 novembre 2008 à 08h15min

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Les lecteurs d’Athlétisme Magazine et les internautes d’Athle ont sacré Mahiedine Mekhissi-Benabbad athlète de l’année 2008. Le Rémois, vice-champion olympique du 3000 m steeple à Pékin, devance Ladji Doucoure et Leslie Djhone. Une récompense qui le comble, quelques jours après une reprise de l’entraînement toute en douceur. Interview.




Mahiedine, vous avez été élu athlète français de l’année 2008 par les fans d’athlétisme. Votre réaction ?

Je veux remercier tous ceux qui ont voté pour moi. C’est une marque de reconnaissance et de soutien importante de la part des Français. Franchement, je m’attendais un peu à remporter ce trophée du fait que j’étais le seul médaillé tricolore en athlétisme à Pékin. Mais devancer des gars comme Ladji (Doucouré) et Leslie (Djhone), ce n’est pas rien. La plupart des athlètes de l’équipe de France rêvent de ce titre.

Votre vie-a-t-elle changé depuis votre retour de Chine ?

Tout a changé pour moi. A Reims, dans la rue, on me reconnaît et on fait attention à moi. Les gens sont contents de me voir. Je n’ai jamais serré autant de mains dans ma vie ! Les sollicitations médiatiques ne s’arrêtent pas. J’ai participé à plusieurs émissions de télévision. Je dois encore apprendre à gérer mon nouveau statut. Mais, maintenant, mon objectif est de me préparer comme il faut pour être prêt à confirmer sur la piste dès 2009.

Justement, comment s’est passée la reprise de l’entraînement ?

Après les Jeux, je suis parti un mois en vacances en Algérie, dans la région d’Oran, pour retrouver ma famille. En tout, j’ai coupé presque six semaines. Je n’ai rien fait, même pas un footing. Quand j’ai repris en octobre, ça a été très dur. J’avais l’impression que je ne retrouverais jamais mon niveau. J’avais pris six kilos, en montant à 79 kg. Heureusement, ça va de mieux en mieux.

Y-a-t-il eu un moment charnière dans votre saison, qui a tout enclenché ?

La course que je retiens, en plus de la finale olympique, c’est ma victoire en Coupe d’Europe sur 3000 m steeple à Annecy. Là-bas, j’ai vraiment pris conscience de mes capacités et des progrès que j’avais effectué grâce à Zouhir Foughali.

Le nom de votre entraîneur revient très souvent dans vos propos…

Zouhir, j’ai l’impression qu’on l’a un peu oublié. Pourtant, si je suis vice-champion olympique, c’est grâce à sa préparation. En janvier dernier, j’étais au fond du trou. Il m’a apporté son expérience, sur et en dehors de la piste. Il est beaucoup plus qu’un coach pour moi car je le connais depuis tout petit. On se dit tout.

Y-a-t-il d’autres personnes que vous souhaitez associer à votre réussite ?

Mes partenaires d’entraînement Achraf Belkharraf, Farouk Madaci et Rachid Amrane m’ont toujours soutenu. Ils sentent quand je ne vais pas bien. Ce sont des personnes à qui je peux me confier quand ça ne va pas. Je tiens également à citer Gilbert Marcy, le Président de mon club l’EFS Reims. C’est la première personne que j’ai rencontrée quand j’ai débuté l’athlétisme. Il fait tout pour que l’on réussisse et ne délaisse pas les « petits » athlètes par rapport au haut niveau. Il est à l’image de l’EFS Reims, un club familial.

* Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer


Voir en ligne : FFA

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