Médoc : Les marathoniens seront bien surveillés
Publié le jeudi 3 septembre 2009 à 08h07min
L’AMMM (Association des médecins marathoniens du Médoc) s’occupe depuis la création du Marathon du Médoc, il y a vingt-cinq ans, de la couverture médicale de l’épreuve. Elle est dirigée depuis de longues années par le docteur Alain Parfondry de Cussac-Fort-Médoc.
Assistance médicale
Elle est basée sur le bénévolat, médecins, infirmiers, mais également kinésithérapeutes (secteur géré par Claudine Kochel, kiné à Saint-Laurent-du-Médoc) et podologues (dont Fabrice Erb de Bordeaux s’occupe). Un véritable partenariat a été institué sur le plan du matériel, des médicaments, des perfuseurs avec la Clinique mutualiste de Lesparre.
Une coopération active est établie avec le SAMU 33 qui met à disposition du matériel, en particulier des mallettes de réanimation et des défibrillateurs. Le Service départemental d’incendie et de secours contribue aussi à l’effort en fournissant un défibrillateur. Les laboratoires pharmaceutiques prêtent également différents matériels et médicaments ainsi que tout ce qui est nécessaire à l’intendance.
Sur le parcours
Les ambulances privées, Océane, sont présentes avec deux véhicules équipés pour la réanimation avec un médecin et un infirmier. Enfin un médecin est prêt en cas de nécessité dans un véhicule léger prêté par un sponsor de l’épreuve. Des tentes seront installées tous les 3 à 5 kilomètres sur la deuxième partie du parcours avec un effectif doublé au 20 ème kilomètre (hauteur du Château Pontet Canet, c’est le point crucial appelé le mur des marathoniens). Cinq ambulances de la Croix-Rouge équipées patrouillent.
À l’arrivée, est installé le PC de secours qui coordonne toutes les opérations. On y trouve aussi une grande tente médicale pour assurer les premiers soins, en particulier de réhydratation, avec électrocardiogramme et un défibrillateur. Tout ce qui est intervention primaire est régulé par le PC sécurité à l’arrivée. Y parviennent les appels des cibistes tout au long de la course. Le PC se met en relation pour les interventions secondaires avec les centres 15 et 18, si nécessaire, et discutent après contrôle de l’incident de l’opportunité d’une évacuation d’urgence héliportée.
La mort subite
C’est l’accident le plus grave qui peut survenir. Il est exceptionnel mais nécessite des gestes précis et rapides, c’est lui qui explique la présence des défibrillateurs et des perfuseurs.
Tout a été vu en vingt-cinq ans, y compris une « intoxication à l’eau » par un marathonien qui a absorbé à l’arrivée sept litres d’eau, et présenté une hémodilution massive avec un œdème cérébral. C’est la grande expérience des responsables médicaux qui est la meilleure garantie pour les marathoniens.
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Voir en ligne : Sud Ouest